De nos jours, on peut parler d'une perte d'influence du catholicisme, voire d'un déclin (la pratique connaît une chute dramatique). Dans les années 70 et 80 dans les pays en développement, les Eglises ont donné l'apparence du progressisme et de la contestation des mouvements autoritaires. Elles adhéraient en général en Amérique du Sud à des mouvements d'influences plutôt marxistes. Pourtant après cette période, le catholicisme d'Amérique latine a opéré un revirement et l'Eglise s'est positionnée plutôt contre le communisme (...)
[...] On peut aussi considérer Stratégies d'expansion des religions : échec ou réussite de l'internationalisation par des politiques transnationales ? que la politique étrangère de l'Iran ne répond pas à une spécificité religieuse, où l'on a une vraie politique de puissance. Dans les discours antisémites du président iranien il y a la question des rapports entre deux puissances avant la question des rapports entre deux religions. Si on pense à la question de la transnationalité on s'interroge sur les solidarités dans le monde musulman. [...]
[...] Ainsi, l'évangélisme bénéficie d'une structure en réseaux qui multiplient les conférences, les colloques et les événements à Stratégies d'expansion des religions : échec ou réussite de l'internationalisation par des politiques transnationales ? échelle régionale ou nationale. De tels événements sont menés par des pasteurs dont l'importance dépasse les frontières nationales. La transnationalité passe alors par l'imitation d'un modèle : la diplomatie s'est souvent formée aux USA. D'ailleurs la transnationalité est fondamentale pour ces groupes : par son institutionnalisation elle a permis le passage du statut de secte à celui d'Eglise. [...]
[...] Mais la logique de l'évangélisme s'inscrit aussi dans une dynamique de croisade : la mission des évangélistes ressemble en effet à une mission militaire. Récolte de fonds, opérations de médiatisation, formation à l'étranger sont des ressorts permettant de mobiliser les groupes évangélistes contre le risque que matérialise l'Eglise catholique. Enfin, cette logique appelle aussi à une dynamique diplomatique. Ainsi, l'absence de centre implique la dissémination d'ambassades de l'évangélisme dans tous les pays. Des pasteurs jouent alors le rôle d'intermédiaires auprès des gouvernants. L'évangélisme veut en effet tout faire pour garder le meilleur rapport possible avec l'Etat. [...]
[...] Stratégies d'expansion des religions : échec ou réussite de l'internationalisation par des politiques transnationales ? L'affirmation des identités religieuses : 1. Renouveau du religieux : De nos jours, on peut parler d'une perte d'influence du catholicisme, voire d'un déclin (la pratique connaît une chute dramatique). Dans les années 70 et 80 dans les pays en développement, les Eglises ont donné l'apparence du progressisme et de la contestation des mouvements autoritaires. Elles adhéraient en général en Amérique du Sud à des mouvements d'influences plutôt marxistes. [...]
[...] Plusieurs exemples de ce type de pratiques passant par les stratégies de bienfaisance exemples : en Inde par exemple, les nationalismes hindous se sont inscrits dans la tradition hindoue d'aide sociale pour remporter la confiance et les voix des populations Stratégies de construction d'identités transnationales : Historiquement, les grandes religions sont par essence transnationales cas la communauté des croyants ne connaît pas les frontières. C'est le cas pour l'Eglise catholique, comme pour l'islam avec l'Umma (communauté musulmane). L'Umma est un espace qui n'est ainsi pas défini par des frontières et qui va au delà des divisions traditionnelles de l'Islam. L'islam a une portée universelle, avec des traits que l'on retrouve dans toutes les nations. Stratégies d'expansion des religions : échec ou réussite de l'internationalisation par des politiques transnationales ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture