Les sciences sociales visent à étudier les comportements des hommes en société. Elles s'opposent aux sciences de la nature, les sciences de l'organique. Le chercheur, le savant travaillent en laboratoire, en milieu artificiel alors que la société est le laboratoire du chercheur en sciences sociales. Le chercheur est amené à résoudre des problèmes pratiques comme la colère et la violence des jeunes, le vieillissement de la population, l'urbanisation, les familles recomposées… Actuellement les principales sciences sociales sont :
- La sociologie
- L'anthropologie sociale ou ethnologie
- La psychologie sociale étudie des groupes plus petits avec des phénomènes de leaders…
- La géographie
- La démographie
- L'économie politique
- La science politique
- La linguistique
A partir de la psychologie sociale, ce sont des sciences nomothétiques car elle dégage des lois et des modèles, des choses qui se reproduisent alors que l'histoire n'est pas une science nomothétique car elle reconstitue des faits et des idées. On assiste à une évolution des champs de recherche. A l'origine, l'ethnologue et la sociologie avaient des champs différents. L'ethnologie étudiait des petites sociétés non complexes (sociétés primitives), traditionnelles, qui n'avaient pas beaucoup d'écriture, une transmission orale alors que la sociologue étudiait des sociétés complexes, hétérogènes, civilisés et des sociétés industrialisées. Actuellement, la sociologie étudie aussi des microsociétés (pratiquants de roller à la Défense).
[...] C'est donc l'étude des représentations des manières d'être et de faire, ainsi que des techniques C'est une définition qui est restrictive car, dans ce sens, la culture s'oppose à la nature. MALINOWSKI (1940) intègre la notion de fonction, c'est à dire le fait que tous les éléments constitutifs de la culture doivent répondre aux besoins essentiels de l'homme. La culture est un tout indivisible où entre des institutions qui pour une part sont autonomes et pour une autre part, communique entres elles. [...]
[...] Ce qui est différent d'une conception antérieure. Le phénomène sportif se divise en 2 systèmes : Système où les individus (seuls ou en groupe) entre en compétition les uns aux autres Système où les individus (seuls, plus rarement en groupe) n'entrent en compétition qu'avec eux-mêmes (marathon). La compétition contre les autres C'est la forme classique du sport moderne, issue de la pratique anglo- saxonne. Certains éléments sont nécessaires : l'homogénéité des joueurs, la hiérarchie, des concurrents, une victoire, des temps. [...]
[...] Le travail n'est plus l'unique ressort de la vie de notre vie est un temps hors travail est consacré notre travail. Le temps de loisir est devenu le temps dominant mais il n'est pas le temps structurant. C'est l'emploi du temps des actifs qui détermine les moments de loisirs et donc les moments de sport de la société. Pour lui, la force de travail les reconstitue dans le loisir et inversement la force de loisir se reconstitue dans le travail. [...]
[...] Pociello crée l'espace des sports. En 1980, Pociello crée le système des pratiques sportives dans un souci d'articulations des caractéristiques techniques des sports et sociales des pratiquants. C'est la construction de l'espace des goûts et des préférences sportives dans une perspective comparative. L'organisation systémique des sports est une façon de visualiser les relations d'affinité entre certains types de sports et certains groupes sociaux et ceci a un moment donné de l'histoire. Pociello a donc superposé l'espace des positions social de Bourdieu et l'espace des sports en créant 4 catégories et il a déterminé 4 types de pratiques qui sont la force, l'énergie, la grâce et les réflexes. [...]
[...] Ils se livrent une compétition privée dont ils sont les seuls juges. Ces sportifs sont eux aussi obsédés par la mesure de leur performance mais l'intérêt est pour eux-mêmes. Il n'y a donc pas d‘identification à un groupe, ou à une communauté mais une reconnaissance de sa propre identité. L'incertitude est faible puisque la rivalité avec soi-même ne conduit qu'à de petites satisfactions privées, l'essentiel restant d'être soi. Le sens de l'effort n'est pas dans l'affrontement aux autres, les inégalités d'aptitudes peuvent se rencontrer mais la comparaison non compétitive des aptitudes de chacun est nécessaire dans les grands rassemblements. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture