Cours de sociologie politique relatif aux partis politiques sur le système partisan français (cf. la présentation des deux grands partis de gouvernement).
[...] Ce gouvernement est cependant contraint à la démission en juin 1937. D. Du déclin d'après guerre à la résurrection Après l'échec du Front populaire, la guerre est une dure épreuve pour les socialistes français : en juin 1940, après la débâcle de la France face à l'Allemagne, beaucoup de parlementaires de la S.F.I.O. votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Mais les jeunes du parti entrent dans la résistance ; d'où le fait que le parti sort de la guerre avec une bonne image dans l'opinion publique. [...]
[...] Ce dernier fait un score plutôt bon face à J. Chirac, ce qui le place dans la position du nouveau dirigeant de la gauche. G. L'après Mitterrand. Divisions internes et perspectives d'avenir Au terme de son second mandat présidentiel, François Mitterrand se retire de toute activité politique, y compris au sein du parti. Il meurt moins d'un an après son retrait du pouvoir, le 8 janvier 1996. A partir de 1995, Lionel Jospin incarne à la fois la continuité et la rupture avec le mitterrandisme. [...]
[...] Il est remplacé par Raymond Barre. VGE crée l'UDF, l'Union pour la Démocratie Française en 1978. De son côté, J. Chirac remplace l'UDR par le RPR en 1976. Son objectif : reconquérir la position dominante au sein de la majorité. La 1ère étape est franchie en 1977 : J. Chirac obtient la mairie de Paris. Lors des élections présidentielles de 1981, il mène campagne contre VGE, mais obtient un score peu élevé. Lors de ces élections, VGE perd face à F. [...]
[...] Des réformes importantes sont adoptées au début du Septennat par le gouvernement de Pierre Mauroy (qui comprend quatre ministres communistes) : nationalisations ; mesures sociales telles que la 5ème semaine de congés payés, l'amorce d'une réduction de la durée du travail, l'augmentation du SMIC ; mesures fiscales comme la création d'un impôt sur les grandes fortunes ; mise en place de la décentralisation ; suppression de la peine de mort. L'état de grâce entre l'opinion et le pouvoir est cependant de courte durée (mécontentement électoral exprimé dès 1983/1984). Comment expliquer un désaveu aussi rapide ? A partir de 1983, une politique de rigueur est adoptée pour faire face à la crise économique et à la montée du chômage. [...]
[...] La candidature de Chaban-Delmas est boycottée par une partie des gaullistes, dont J. Chirac qui appelle à voter pour un autre candidat de la droite, Valéry Giscard d'Estaing, qui n'appartient pourtant pas à la même formation politique (VGE est centriste). VGE l'emporte avec 50,8% des suffrages face à F. Mitterrand, candidat unique de la gauche. L'élection de VGE en 1974 entraîne une redistribution des cartes au sein de la majorité : en effet, pour la première fois depuis 15 ans, la fonction présidentielle n'est pas incarnée par un membre du parti gaulliste. [...]
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