Relations internationales, société civile, ONG, politique internationale, transnationalisation
C'est une dissertation de sciences politiques qui essaye d'apporter un éclairage sur le paradoxe entre l'émergence massive d'acteurs transnationaux qui semble préfigurer une société civile internationale, et la persistance des intérêts nationaux internes.
[...] Cependant, elle ouvre de nouvelles opportunités avec la mondialisation culturelle par exemple et le développement des communications qui permet une accélération de la mise en place de la sphère publique internationale – Un espace de compétition Compétition au nom de la définition d'une société civile internationale: Afrique réservée aux africains légitimes de parler en son nom. Mais pas ceux trop occidentalisés. Problème car les plus occidentalisés sont les plus aptes à militer, donc légitimité culturelle. Compétition dans l'action humanitaire par exemple entre les ONG locales et occidentales. Conclusion: Il est donc difficile de définir la notion de société civile internationale. Ce terme apparaît avant tout conceptuel qui permet d'entrevoir la complexité du monde globalisé dans son ensemble. [...]
[...] Depuis, les mouvements de ce type se sont multipliés et on peut citer les émeutes anti-G8 de Gênes en 2001 ou encore la même année, la création du premier Forum Social Mondial à Porto Alegre. Le principe du FSM est que c'est un espace qui lutte contre la logique néo-libérale tout en étant totalement détaché des partis politiques. Le texte de Pouligny tente de définir la société civile internationale qui reste un concept abstrait dont la tendance est à l'institutionnalisation mais est largement critiqué. [...]
[...] Enfin, une part importante de l'action reste au niveau national. Ex : Attac, présente dans une quarantaine de pays, s'enracine dans un contexte (contraintes et enjeux différents) spécifiques à chaque pays. Caractère transnational se retrouve surtout dans les revendications. Cf également le modèle dit de la « structure des opportunités politiques » 2 – Les inégalités dans la société civile transnationale On revoit ce rapport aux nations calqué dans la société civile internationale, notamment dans la hiérarchie qui est faite entre les mouvements. [...]
[...] Il y a alors une dénonciation de ce type de sommet hypocrite qui, à force de vouloir créer une alternative à l'ordre mondial, finirait par lui ressembler. Cela nous amène donc à traiter la question de la société civile internationale non seulement sous l'angle de l'existence d'une transnationalisation des causes et des mouvements mais aussi par la nature hétérogène et conflictuelle de cette société. Bien qu'il semble émerger autour d'acteurs hétérogènes une société civile internationale, il persiste l'influence d'intérêts nationaux et de conflits internes à celle-ci. [...]
[...] Il évoque également la nécessité d'identifier les mouvements sociaux selon leur type d'action, et pas leurs revendications. Le texte de Gobille nous renseigne, lui, sur une sociologie des altermondialistes. Ce ne sont ni des élites transnationales, ni des perdants de la mondialisation. Nous y reviendrons plus tard. Enfin, Pommerolle et Siméant évoquent les forums sociaux mondiaux et notamment le FSA. Il se pose alors la question de l'identité du mouvement sur laquelle nous reviendrons également à la fin de l'exposé. [...]
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