L'état est par définition le représentant du peuple ou encore la personne morale de droit public. Or, pour qu'il y ait société, il faut que de multiples personnes se rassemblent sur un territoire donné et s'associent. Il peut donc servir à ce que le droit d'un homme n'empiète pas sur celui d'un autre. L'existence de l'État est-elle pour autant justifiée ? Car, il se peut que des individus ne se contraignent pas mutuellement tout en vivant ensemble, sans pour autant qu'il y ait un État, comme pour certaines sociétés tribales par exemple. Pourtant, il existe un chef de clan, donc un représentant. Donc, une société n'aurait pas besoin d'un État pour exister, ou au contraire l'interaction des individus au sein d'une même société doit être contrôlée ou encore administrée par l'intermédiaire d'un gouvernement. L'existence de l'État peut donc dépendre seulement du fait qu'il soit nécessaire. Mais, sa présence peut aussi être justifiée selon la manière dont il administre une nation ou encore protège les individus les uns des autres, au nom du droit public. L'existence de la société rend-elle légitime l'existence de l'État ?
[...] Donc l'état de société justifie l'existence de l'Etat. Elle peut sembler injuste lorsqu'on trouve que l'Etat a trop de pouvoir. Mais, dans ce cas, il faut s'en remettre à la manière dont l'Etat existe. Le processus de civilisation est donc lié à celui par lequel l'Etat est créé. Ce dernier a un rôle régulateur et protège la société civile. Ce rôle est nécessaire, car il n'est pas déterminé par ce qu'il peut rester de la tradition dans les sociétés modernes. [...]
[...] En effet, les défauts des sociétés politiques pourraient très bien remettre en cause la présence de l'Etat. Pourtant, selon les cas, la présence du gouvernement peut être bénéfique pour la société civile. Étant donné l'état de la société industrielle actuelle, on a vu que les individus sont exposés aux risques du marché. L'action de l'Etat ne se limite qu'au domaine de la sphère publique. Car, il peut être avantageux que l'Etat s'implique dans les affaires privées lorsque c'est pour le bien commun. [...]
[...] Car, même si l'esclave fait tout pour ne pas permettre à son maître de faire ainsi, cela n'exclut pas la possibilité qu'il use d'un tel pouvoir. Pourtant, il peut y avoir interférence sans domination. Ceci se vérifie lorsque la police fait régner l'ordre. Mais étant donné qu'il est dans l'intérêt de chacun que règne l'ordre, chacun est l'auteur de l'autorité, donc il est libre. Finalement, la liberté comme non-domination peut servir de principe. Ce dernier rend légitime l'action de l'Etat. Le bon fonctionnement du gouvernement dépend de la manière dont la société civile est administrée. [...]
[...] Car, il ne remet pas en cause l'existence du gouvernement, ni celle de la démocratie. Il est vrai que l'auteur s'oppose à un interventionnisme fort de la part de l'Etat dans la sphère économique. Mais, la démocratie n'est pas une fin, seulement un moyen. On observe souvent des désagréments sur le court terme, mais c'est sur le long terme que s'observent les bienfaits de la démocratie. Or, l'opinion courante est souvent dépassée par d'autres particulières en raison des recherches faites en matière de philosophie politique par exemple. [...]
[...] En effet, pour l'égalité le peuple est prêt à sacrifier sa liberté. La présence d'inégalités remet-elle en cause l'existence de l'Etat ? Car, il vaut mieux que le peuple aspire à être libre plutôt qu'à l'égalité. Or, ce dernier état fait que les hommes se haïssent entre eux. De plus, étant dépendants des services de l'Etat parce qu'ils ont pris l'habitude d'y avoir recours, les citoyens ignorent comment s'administrer eux-mêmes. Les citoyens perdent donc leur indépendance ne sachant gérer leurs affaires privées. [...]
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