L'année 2007 sera l'occasion d'un tournant, sinon dans l'histoire des Etats-Unis, du moins dans celle du Président George Bush. Alors que ce dernier avait pu bénéficier du soutien d'une majorité républicaine aux deux chambres du Congrès depuis son entrée en fonction en janvier 2001 (à l'exception d'une parenthèse au Sénat entre juin 2001 et novembre 2002), il est désormais soumis à un Congrès démocrate. Lors des élections de novembre 2006, ceux-ci ont obtenu 232 sièges à la Chambre des Représentants (435 membres) et 51 au Sénat (100 membres). Nous allons donc voir comment l'exécutif et le législatif américains se sont comportés face à cette situation nouvelle. Nous tenterons aussi de montrer quelles perspectives le retournement de majorité au Congrès pourra avoir sur la vie politique à court terme (les élections de 2008) et à plus long terme.
[...] 52% en en 1999 et 51% en 2003 partageaient la même opinion. 72% en en 1999 et 69% en 2003 partageaient la même opinion. [...]
[...] La révolution conservatrice de 1994 s'était soldée par une hausse de l'identification partisane républicaine de seulement 2 points. En calculant la proximité des électeurs avec les programmes des deux partis grâce à une série de 40 questions discriminantes. 57% en en 1999 et 66% en 2003 partageaient la même opinion. 41% en en 1999 et 54% en 2003 partageaient la même opinion. Une famille est composée d'un mari, d'une épouse et des enfants le mariage est entre un homme et une femme etc. [...]
[...] Ainsi, les Américains semblent pencher vers un libéralisme de plus en plus affirmé. Comme on a vu que le fossé entre les partis s'agrandissait au niveau des dirigeants et de la géographie du vote, il en va de même concernant l'attitude du public. Les électeurs ou sympathisants républicains sont de plus en plus conservateurs, et les démocrates de plus en plus libéraux. Ceux qui font pencher la balance vers la gauche, ce sont les électeurs indépendants, qui représentent environ 20% de la population totale. [...]
[...] Ainsi, l'ordre électoral défini par Byron Shaefer pour les années 1970- 80, qui voyait un Président républicain, plébiscité sur les questions de politique internationale, s'opposer à une Chambre des Représentants plus concernée par les questions internes (économiques et sociales), alors que le Sénat, à mi-chemin entre ces deux domaines de compétence, était très disputé, pourrait retrouver de sa pertinence. On ne doit bien sûr pas négliger l'impact de l'élection présidentielle qui aura lieu le même jour que les élections au Congrès. Elle influera sur ces dernières par le biais des coattails, cet effet d'entraînement qu'a le candidat vainqueur des présidentielles sur les candidats de son parti. [...]
[...] ou une confrontation de plus en plus acharnée? Cette coopération n'a toutefois pas pu être mise en place en ce qui concerne la question irakienne. La cohérence interne à chaque groupe a à peine été entachée par quelques défections lors des principaux votes : ainsi, l'ex-démocrate et tout récent indépendant Joe Liebermann, qui s'est désolidarisé de son parti sur la question irakienne, vote-t-il désormais toujours avec le parti républicain sur cette question. Inversement, les Sénateurs républicains Chuck Hagel ou John Warner ont soutenu les résolutions démocrates demandant la mise en place d'un calendrier de retrait des troupes américaines d'Irak, ou voté contre le plan de sécurité établi en janvier dernier. [...]
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