Tocqueville est l'un des fils de la Révolution Française témoin des transformations politiques et sociales, le passage d'une société aristocratique à une société démocratique.
Tocqueville est un observateur des structures sociales.
Nb : la société féodale est une société où existe le clergé et des seigneurs qui possède un fief ainsi que des paysans sur lesquels ils ont le droit de mort. La société aristocratique naît avec la monarchie absolue et met fin à la société féodale. A partir du 16è siècle, c'est la société des trois ordres : clergé, noblesse et tiers état.
Tocqueville adopte un point de vue comparatif pour analyser la société de son temps. Il compare la société américaine à la société française et inversement suite à son voyage.
Tocqueville est à la fois un historien, un observateur du passé et du présent par une méthode comparative.
Il est un grand penseur de la démocratie (système politique ou égalité et liberté sont en tension).
A exiger trop d'égalités, Tocqueville se demande si l'égalitarisme ne diminue pas les libertés individuelles (...)
[...] Pour Tocqueville, l'égalité démocratique est un phénomène irréversible. Le sentiment, la passion pour l'égalité finit par être comme dit Tocqueville, une diligence de similitude. L'égalité démocratique de condition est-elle menacée par l'évolution économique ? 1. Certes, Tocqueville ne discute pas de l'existence de la société démocratique mais il pense que l'industrialisation risque d'engendrer de nouvelles formes aristocratiques c'est-à-dire des séparations entre groupes sociaux (patron-salarié) avec des positions sociales héritées, d'une part, et soient inférieures, soient supérieures d'autre part. En effet, pour Tocqueville, la démocratie est marquée par une fluidité/mobilité sociale, aux Etats-Unis. [...]
[...] L'utilitarisme est donc la morale, la philosophie de l'intérêt individuel, matériel. Donc il est lié au matérialisme. Le bonheur vient par la possession de richesse. Dans ce contexte, les individus sont des calculateurs. Par exemple, pour décider d'une chose, il va calculer les désirs et les peines. On parle d'un raisonnement avantage/coût. Tocqueville observe que le peuple américain et en général, les sociétés Démocratiques sont de plus en plus utilitaristes et matérialistes. A la passion de l'égalité démocratique s'ajoute la possession du bien-être privé Les dangers de l'individualisme démocratique. [...]
[...] Comte Alexis Charles Henri Clérel de Tocqueville (1805-1859) Noble d'une famille normande (Valognes). Nb : chaque année est décerné le prix Tocqueville à Valognes qui récompense un auteur de sciences politique, sciences humaines, qui soutient la cause du libéralisme politique. Tocqueville a fait des études juridiques pour devenir magistrat. Dans les années 1830, il part en voyage d'études aux Etats-Unis pour étudier le système pénitentiaire. C'est également un homme politique, élu député de Valognes et qui a été ministre des affaires étrangères durant la 2è République française, en 1859. [...]
[...] L'intérêt de Tocqueville est de montrer les limites d'un régime Démocratique. Aujourd'hui, la démocratie ne doit pas être critiquée. Tout le monde doit démocratique et les citoyens ont du mal à supporter les critiques. La démocratie est prise comme l'idéal réalisé. Or pour Tocqueville Donc la démocratie est un Régime politique qui a des limites. La démocratie comme Etat Social. Attention, chez Tocqueville Démocratie signifie un type de Société. Tocqueville montre que la Démocratie est non seulement une réalité objective mais aussi une réalité subjective : c'est un état Social caractérisé par des sentiments communs c'est-à-dire un pathos démocratique un affect. [...]
[...] D'autre part, l'individualisme provient d'une rupture avec les contemporains eux-mêmes. L'individu démocratique ne se sent plus lié par les liens de solidarité avec les autres agents sociaux et les institutions. Dans les sociétés démocratiques, les individus pensent avoir suffisamment de biens matériels pour croire se suffire à eux-mêmes et donc s'isoler de la société. Les solidarités sociales et intergénérationnelles s'effacent au profit du chacun pour soi. L'individu ne se sent plus lié ni à la famille ni à la société. [...]
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