Sous forme d'introduction aux problèmes rencontrés aujourd'hui tant au Canada qu'en Belgique, retenons quelques éléments historiques respectifs au Québec :
1760 : Québec est une colonie française qui passe sous l'emprise britannique et de ses lois.
1840 : Alors qu'il est scindé en deux territoires, Londres fusionne le Québec.
1867 : Le Canada fédéral est créé suite aux clivages entre francophones et anglophones.
1960 : Le Québec revendique une certaine autonomie via la révolution tranquille.
1968 : Création du parti québécois.
1977 : Loi 101 qui fait du français la langue officielle du Québec et prévoit de le protéger.
Suite à l'échec de la ratification du traité « Lac Meech » instaurant une révision constitutionnelle du Canada en vue de protéger le Québec, plusieurs référendums auront lieu.
[...] Un élément important de cette élaboration fédérale fut la création en 1984 d'une Cour constitutionnelle alors qu'elle fut immédiatement instaurée au Canada en 1867 avec la création de la fédération par la loi constitutionnelle. Nous pouvons rapprocher le Québec et la Flandre en matière de revendications autonomistes. André Bernard[6] dit : La frustration des Québécois francophones provient essentiellement de l'organisation du pouvoir politique et de l'exercice de celui-ci. Le principal problème tient à la culture et à l'histoire de la langue française face à la culture anglophone. [...]
[...] Les principaux points de ce Manifeste flamand sont : les transferts nord-sud, la structure fédérale actuelle nuisant à l'efficacité et l'adaptation du pays, les disproportions du chômage constituant un danger pour la Flandre par rapport à la mondialisation, l'environnement politique étant très différent (le centre de gravité flamand est le centre droit alors que le sud tient un discours très 19e siècle marxisant En comparaison avec l'Alberta et l'expertise de la situation réalisée par Edward Bell[12], la Flandre et le Québec n'ont pas de grandes ressemblances. En effet, le mouvement séparatiste de l'ouest est né sur une vague médiatique dans les années 1980. [...]
[...] La scission, selon l'étude menée par le groupe Coudenberg[13], entraînerait un coût énorme La réalisation se heurte pratiquement à des obstacles de taille tels que la dette ou encore le statut de Bruxelles mais également le patrimoine artistique, les voies ferrées et l'aéroport de Bruxelles. Le message est clair : Belges, profitez de votre diversité fédérale, soyons rationnels. Références Chevrier Marc, fédéralisme Canadien et l'autonomie du Québec perspective historique (1996) Bernard, André. «L'histoire De La Revendication Souverainiste Québécoise. Fédéralisme Régionalisme, no. 1999-2000 (1999-2000). Swenden Jans mt, “will it stay or will it (2006). JaaK Billiet, Bart Maddens and André-Paul Frognier, Does belgium still exist (2006). [...]
[...] Les Québécois refuseront ces accords à 56,7% et les Canadiens diront non à 57%. Pour les Québécois, les accords de Charlottetown ne répondent pas assez à leurs revendications alors que pour les Canadiens, les accords de Charlottetown sont trop généreux en faveur des Québécois. Après l'échec du référendum de René Levesque en 1980 qui demandait l'accord des Québécois pour entamer un processus de négociations avec les Canadiens sur la souveraineté du Québec, aura lieu le référendum de 1995. Ce référendum était beaucoup plus précis que celui de 1980 car il demandait aux Québécois s'ils souhaitaient ou non la souveraineté du Québec. [...]
[...] «L'histoire De La Revendication Souverainiste Québécoise. Fédéralisme Régionalisme, no. 1999-2000 (1999-2000) Pagano g et al, Le manifeste du groupe in de Warande (2006) ; Editions du Crisp, CH1913-1914 : Réactions (2006). Pagano g et al, Le manifeste du groupe in de Warande (2006) ; Editions du Crisp, CH1913-1914 : Réactions (2006). Bell Edouard, Separatism and quasi-separatism in Alberta (2007). [13]Groupe Coudenberg, Cost of non-belgium : la valeur ajoutée de la Belgique fédérale. Vif Editions, (1996). [...]
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