Classification, régimes, pouvoir, séparation, traditionnelle
Quel que soit l'interet de ces critiques il reste que, si les modalités on pu changer, l'intention fondamentale qui a présidé a l'instauration de la séparation des pouvoirs chez Aristote, Locke ou Montesquieu est aujourd'hui plus actuelle que jamais. Ainsi la distinction entre pouvoir législatif, exécutif et judiciaire est peut être désormais quelques peu tombé en désuétude, du moins pour les deux premier en raison du phénomène majoritaire, mais c'est bien toujours la séparation qui permet de distinguer les régimes mais peut être dans un sens plus large : séparation entre pouvoir majoritaire et opposition d'abord, séparation entre pouvoir politique et contre pouvoir ensuite tels que les partis, associations, groupes de défense, collectivités locales, presse, audiovisuel, intelligensia, pouvoir de l'argent dans les différents régimes contemporain que l'on a de plus en plus tendance a qualifier de « polyarchies modernes ».
[...] Ainsi la distinction entre pouvoir législatif, exécutif et judiciaire est peut être désormais quelques peu tombé en désuétude, du moins pour les deux premier en raison du phénomène majoritaire, mais c'est bien toujours la séparation qui permet de distinguer les régimes mais peut être dans un sens plus large : séparation entre pouvoir majoritaire et opposition d'abord, séparation entre pouvoir politique et contre pouvoir ensuite tels que les partis, associations, groupes de défense, collectivités locales, presse, audiovisuel, intelligensia, pouvoir de l'argent dans les différents régimes contemporain que l'on a de plus en plus tendance a qualifier de polyarchies modernes Séparation enfin entre pouvoir d'action (unique par définition) et pouvoir de controles. Une classification plus souple tentant de répondre a la classification traditionnelle. Comme on l'a dit dans notre introduction la classification des régimes politiques doit, en plus de l'étude de l'aspect constitutionnel de chaque régime, intégrée diverses données historiques, économiques, idéologiques et sociologiques. C'est sur ces caractéristiques que se base la classification de Michel Troper et qui répond d'une certaine manière aux critiques adressées a la classification traditionnelle. [...]
[...] La recherche d'un lien de causalité entre normes et comportements pourtant impossible On peut faire a cette classification des régimes une seconde critique importante et qui est liée a la première. Comme on l'a dit précédemment les auteurs qui utilise cette classification construisent d'abord la catégorie a partir d'un régime concret, le régime présidentiel a partir du régime américain , le régime parlementaire a partir du régime anglais du XVIIIème ou XIXème siècle, en transformant en critères de classification les traits jugés caractéristiques puis en décrivant le fonctionnement réel de ce système, sans pouvoir établir un lien entre ce fonctionnement et les critères de classification. [...]
[...] Quelle est, selon vous, la meilleure classification des régimes ? Si le droit constitutionnel comprend en grande partie l'étude des différents textes constitutionnels, celle ci a été complétée par celle des régimes intégrant également diverses données historiques, idéologiques, économiques et sociologiques. Il est donc naturel que cette étude est donné lieu a de nombreuses classification de ces derniers par différentes auteurs a différentes époques. Mais, malgré cette pluralités de classification, il existe entre certaine d'entre elle certaines analogies. Tout d'abord toute classification commence par définir si le régime étudié est démocratique ou non, c'est un premier critère de classification que l'on retrouve dans la plupart des systèmes de classification des régimes. [...]
[...] Elle définit les régimes de la manière suivante : Tout d'abord les régimes parlementaires en insistant sur le régime britannique non plus en tant que idéal type de par ses caractéristique constitutionnels mais comme objet d'étude principal étant donner l'aspect historique de son ancienneté, son influence sur les autres régimes pouvant être assimilés de meme« type et avec une certaine modernité puisque l'étude porte pour une grande part sur le fonctionnement contemporain de ce régime. L'analyse se poursuit par une étude de certains autres régimes européens comme celui de l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et de la France. Cela dégage une première catégorie de régimes démocratiques. Vient ensuite l'étude du système constitutionnel des Etats-Unis qui est analysé ici en raison de son caractère unique et non plus dans le but de l'élaboration d'un archétype du régime présidentiel. [...]
[...] Il apparaît alors que le régime présidentiel est un régime équilibré tandis que le régime parlementaire est un régime souple et équilibré La différence des structures n'aura ainsi pas permis de découvrir des modes de fonctionnements différents. Faut il donc abandonner cette classifications et en chercher une nouvelle basée sur d'autres critères ? II. Vers une autre appréciation de la classification des régimes. Une appréciation plus large de la séparation des pouvoirs. [...]
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