Hobbes, souverain, sécurité, individus, société civile, léviathan, lois du souverain, conventions
"Dans la société civile, la crainte inspirée par les moyens de coercition dont dispose le détenteur du pouvoir souverain a bien pour objet l'obéissance des sujets [...]." Thomas Hobbes écrit le Léviathan en 1651, au sortir de la guerre civile anglaise de 1640 à 1649. Cette période fut marquée par une grande instabilité politique et de peur pour l'ensemble de la société anglaise.
Hobbes évoque dans le chapitre XVII du Léviathan, intitulé "Des causes, de la génération et de la définition de l'État", la nécessité pour le souverain de posséder une force de coercition lui permettant de faire respecter les lois communes. Cette soumission, volontaire, car décidée par l'ensemble des Hommes, au pouvoir souverain devrait, selon Hobbes, permettre au Léviathan d'assurer la sécurité de tous.
[...] On peut toutefois se demander si un pouvoir ouvertement autoritaire ne vaut pas mieux qu'une démocratie se revendiquant comme telle, mais ayant à bien des égards les traits d'une aristocratie. Bibliographie Ouvrage • Thomas Hobbes, Léviathan, traduit de l'anglais par Gérard Mairet, Paris : Gallimard (éd. Originale 1651). Livre chapitre XIII et XVI : « De la condition du genre humain à l'état de nature, concernant sa félicité et sa misère » et « Des personnes, des auteurs, et des êtres personnifiés », pp.220-228 et 281-289 Chapitre d'ouvrage • Charles Ramond. [...]
[...] Selon Hobbes, la contrainte exercée par un souverain est-elle gage de sécurité pour les individus ? Dans cette partie, l'argument se porte sur le caractère menaçant que peut revêtir une puissante force coercitive pour les gouvernés si celle-ci est mal dirigée. En effet, le souverain étant humain, il est difficile d'imaginer selon la définition de l'Homme à l'état de nature de Hobbes, que le souverain ne dérive pas un instant vers la poursuite de son seul intérêt, donc contre l'intérêt commun. [...]
[...] Originale 1651). Livre chapitre XVI : « Des personnes, des auteurs, et des êtres personnifiés », pp.28 Thomas Hobbes, Léviathan, traduit de l'anglais par Gérard Mairet, Paris : Gallimard (éd. Originale 1651). Livre chapitre XIII, « De la condition du genre humain à l'état de nature, concernant sa félicité et sa misère », pp Charles Ramond. « L'irrévocabilité des promesses chez Hobbes ». Yves- Charles Zarka. Liberté et nécessité chez Hobbes et ses contemporains — Descartes, Cudworth, Spinoza, LeibnizParis, pp.25-45, 2012. [...]
[...] Selon Hobbes, la contrainte exercée par un souverain est-elle gage de sécurité pour les individus ? « Dans la société civile, la crainte inspirée par les moyens de coercition dont dispose le détenteur du pouvoir souverain a bien pour objet l'obéissance des sujets [ ]. »[1] Thomas Hobbes écrit le Léviathan en 1651, au sortir de la guerre civile anglaise de 1640 à 1649. Cette période fut marquée par une grande instabilité politique et de peur pour l'ensemble de la société anglaise. [...]
[...] Seul un pouvoir souverain contraignant assure la sécurité des individus 1. État de nature chez Hobbes, pulsions naturelles de l'Homme, ne suit que son propre intérêt de préservation, guerre de tous contre tous Hommes ne peuvent vivre en paix si seules leurs volontés individuelles guident leurs actions. Pour contrer les pulsions naturelles, les individus doivent y être contraints La contrainte comme seul gage d'obéissance. Contrainte préalable à l'adhésion des individus. La simple recherche d'adhésion serait insuffisante pour faire obéir. Individus seraient leurs propres juges et suivraient leurs propres intérêts. [...]
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