Platon a opposé 2 grandes notions : l'opinion et l'idée. Dans le gouvernement de l'opinion, il y a celui démagogique et celui des médias. L'opinion est une pensée sans fondement, dont on ne connaît pas l'origine mais qui a valeur de vérité. Une idée est fondée car on l'adopte rationnellement (une opinion devient une idée lorsqu'elle est fondée). Gouvernement de l'opinion (démagogique) : le gouvernement va déterminer sa politique en fonction d'opinions et non d'idées. Ils vont se fonder sur les sondages. Les sondages politiques sont des sondages auxquels on doit répondre par oui ou par non sans justification. C'est une mauvaise méthode car il n'y a pas de liaison entre les résultats statistiques et une réalité politique. La majorité statistique relève de l'opinion et non pas de l'idée (car on n'en connaît pas l'origine). On parle aussi de gouvernement de l'applaudimètre : on se laisse influencer par ce qui est à la mode. Ce gouvernement de l'opinion fait référence au sophisme (habiles parleurs, savent persuader et convaincre hors toute recherche de vérité) (...)
[...] C'est la forme moderne du gouvernement scientifique pouvoir des meilleurs, des experts économiques, A l'époque de Platon, le philosophe devait gouverner car il avait la sagesse. La politique doit devenir objective : il ne décide plus en fonction de valeurs mais en fonction de normes techniques. Derrière ce type de gouvernement, il y a une sorte d'élitisme. Ces gens ont une compétence technique (ils passent tous par les grandes écoles type ENA, sciences Po, La décision politique ne doit plus dépendre d'un homme. [...]
[...] Les techniciens de la politique seront les gouvernants. On est passé d'une société industrielle qui promouvait les masses, les idéologies et les solidarités à une société post-industrielle qui exacerbe l'individualisme. Mais c'est une société éclatée où l'individu constitue une cellule isolée d'autant plus facile à prendre qu'il n'est plus à l'intérieur d'une cellule de solidarité. Paradoxes : les intérêts communs n'entraînent pas forcément une mobilisation collective. La logique individuelle vient souvent contredire la logique collective. Les causes de rassemblement peuvent se faire contre toute justice mais par intérêt stratégique ou économique. [...]
[...] Au niveau de la PAC, choix de soutenir les grandes exploitations en supprimant les petits domaines. Rationalisation d'un côté, personnification de l'autre. La personnification peut être soit authentique soit utilitaire. Personnification plus courante du président ou du premier ministre. Rationalisation du pouvoir mais on ne peut toujours pas se passer de l'homme ni d'une personnification du pouvoir à travers un homme. C'est le cas de la fonction de président en France. La personnification du pouvoir Le pouvoir s'incarne dans les personnes. [...]
[...] Une démocratie électoraliste Apathie relative des citoyens mise en relation avec l'autonomisation des élites. Le citoyen a tendance à renoncer à sa capacité politique. Les élites accaparent le pouvoir. Démocratie qui tend à être une démocratie d'élection. Elle est de moins en moins définie par les intérêts universalistes qui doivent exister entre les individus. Elle devient de plus en plus une technique de désignation des élites qui se partagent le pouvoir. La démocratie est pour une bonne part un rapport de forces entre les élites concurrentielles. [...]
[...] L'enjeu est de savoir comment détecter les véritables lieux de pouvoir. En considérant la république et son texte constitutionnel, il va y avoir une présidentialisation et la mise en place d'un état fort. Dans les précédents gouvernements, le Parement ne pouvait pas gouverner. De Gaulle a pris les choses en main pour en finir avec la république des partis (il fallait se méfier des intérêts particuliers). Il a tenté de mettre un tampon entre le sommet de l'état et les partis. Il a alors introduit des techniciens aux gouvernes. [...]
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