La première difficulté est que la mondialisation est un terme employé pour différents processus en matière d'économie, de flux financiers, culturels, de communication ou encore concernant les problèmes environnementaux.
Il y a une multiplicité de sens donc. Il s'agit d'un phénomène inéluctable sur lequel les individus ont peu de prise. Enfin, les discours sur la mondialisation ont une très forte dimension idéologique avec d'un coté le discours libéral qui consiste à dire que la libéralisation des marchés est porteuse (...)
[...] Les auteurs importants sont Waltz (Theory of international politics) et Gilpin (War and change in world politics, début des années 80). Waltz conserve la coupure radicale entre ordre international et ordre interne et l'idée que les états poursuivent tous le même objectif mais il innove avec l'idée que tous les états n'ont pas les mêmes capacités d'action (remise en cause de la boule de billard), notamment au niveau de la puissance économique. Il considère que pour comprendre les relations internationales, on peut simplifier en ne conservant que les grandes puissances. [...]
[...] Cela pose la question d'une bifurcation entre le monde interétatique et le monde multi-centré. La question des ONG considère qu'il n'y a pas de relations entre les états et les ONG. Samy Cohen montre que cela n'est pas forcement vrai. Pour les FMN, la marge de manœuvre qu'ils possèdent dépend du choix d'un état. Enfin, des études montrent que les allégeances nationales et supranationales ne fonctionnent pas en opposent mais marchent de pair. L'analyse interétatique pose un certain nombre de problèmes. [...]
[...] Ce sont souvent des pays très militarisés. Galtung va analyser ce modèle du système-monde. C'est le concept de l'impérialisme structurel qui s'appui sur ce modèle centre/périphérie (au sein des centres, il y a des périphéries et il y a des centres dans les périphéries). Galtung dit qu'il y a impérialisme parfait quand : Les intérêts du centre du centre et du centre de la périphérie s'ajustent. Les intérêts du centre de la périphérie et de la périphérie de la périphérie sont plus conflictuels que les intérêts du centre du centre et du centre de la périphérie. [...]
[...] La définition de l'intérêt général peut changer au cours du temps malgré la part de stabilité puisque les représentations mentionnées au dessus peuvent changer. Les limites de cette théorie résident principalement dans le fait qu'il ne s'agisse pas d'une théorie autonome puisqu'elle s'intéresse principalement à deux notions : l'identité et l'intérêt national. De fait, cela ne permet pas de couvrir toutes les relations des relations internationales. En général, cela vient compléter d'autres cadres théoriques. L'autre défaut de ces théories, c'est qu'elles sont centrées sur le domaine des idées et qu'elles ont tendance à négliger le poids des éléments structurels (économie, relations sociales, etc.). [...]
[...] L'intérêt national est une construction sociale qui s'appuie sur des idées, des représentations du monde qu'il faut prendre au sérieux. Les idées ont un comportement explicatif sur les intérêts nationaux. Un bon exemple réside dans l'analyse faite par les Etats-Unis sur l'intervention en Irak où les lobbies auraient totalement influencé la décision. Faire cela, c'est oublier la position des gens sur l'axe du Bien et l'axe du Mal. Bush y croyait probablement réellement. De plus, cela permet d'expliquer l'adhésion des populations. [...]
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