Au moment de la célébration du cinquantième anniversaire du Traité de Rome et de la fondation de la Communauté Economique Européenne, l'Allemagne exerce la présidence de l'Union européenne de janvier à juin.
A cette occasion, les chefs d'Etat et de gouvernement européens, ainsi que le président de la Commission européenne et celui du Parlement, doivent se réunir à Berlin pour une cérémonie de commémoration afin de présenter une déclaration commune rappelant les valeurs et objectifs européens et afin de s'engager ensemble à faire face aux défis qui se présentent (...)
[...] La présidence allemande s'investira pour une ouverture complète des marchés de l'électricité et du gaz naturel sur la base d'une application uniforme des lignes directrices européennes dans tous les États membres. Dynamique économique et cohésion sociale L'Allemagne a également travaillé au renforcement de la compétitivité européenne et relancé la réflexion sur le modèle social européen. Elle a initié un plan d'action pour réduire la paperasserie qui gêne les entreprises, notamment les PME. L'objectif est de réduire les coûts de la bureaucratie de 25% d'ici à 2012. [...]
[...] Quant à l'avenir de l'Union, près de 7 Européens sur 10 se déclarent optimistes. Une majorité pense que, dans cinquante ans, l'UE sera une grande puissance diplomatique de rang mondial dotée da sa propre armée et d'un président directement élu Le second succès concerne le rôle d'impulsion que l'Union a pu exercer au plan mondial. L'Allemagne assumait en effet une double présidence en 2007: en plus de la présidence de l'Union, elle exerce aussi la présidence du G8. Cela accroît considérablement l'impact de sa présidence européenne au niveau international. [...]
[...] Ensuite, le programme de la présidence allemande est axé sur la poursuite du processus constitutionnel. Au moment du début de la présidence allemande, la situation est un peu compliquée puisque le traité constitutionnel a été rejeté par la France et les Pays-Bas en 2005, ce qui a entraîné une pause dans le processus pour engager une phase de réflexion de deux ans. Dans son discours officiel devant le Parlement européen le 17 janvier 2007, la chancelière Angela Merkel, rappelle que la pause de réflexion est terminée. [...]
[...] C'est là que l'Europe puise sa force. Nous devons tous travailler afin d'orienter notre politique quotidienne selon ces préceptes. C'est la raison pour laquelle nous avons choisi pour notre présidence le slogan suivant : ensemble, nous réussirons l'Europe." Durant sa présidence, l'Allemagne présente un programme de travail qui doit contribuer à résoudre les défis internes et externes auxquels est confrontée l'Union européenne et redonner une impulsion à la construction européenne. La présidence allemande a décidé de s'inscrire dans la durée en associant à ses travaux les deux présidences qui lui succèderont, c'est-à- dire le Portugal et la Slovénie, et pour la première fois, c'est un programme commun, le programme des 18 mois des présidences allemande, portugaise et slovène rédigé avec la Commission, qui est adopté pour la période de janvier 2007 à juin 2008. [...]
[...] En théorie, la présidence doit rester neutre, mais ici la présidence allemande s'est nettement montrée favorable à un traité constitutionnel qui soit le plus proche possible de l'ancien. Finalement, le traité a été modifié simplement sur la forme, parce qu'on ne pouvait pas présenter le traité une nouvelle fois sous la même forme après qu'il a été rejeté par deux pays. Mais sur le fond, le nouveau traité ressemble fortement à l'ancien et garde sa substance politique. Finalement, à l'issue de toutes ces négociations, on a convenu de commencer par renoncer au concept de constitution. [...]
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