Ce document se base sur des notes prises en cours de sciences sociales du politique. Il est composé de 3050 mots. Le cours revient sur les origines des sciences politiques (en tant que discipline) et leur construction, plus particulièrement en France.
[...] L'opinion est l'ennemi du savoir politique. L'opinion ne pense pas ou pense mal. Dans Les 18 brumaires, Marx dit On ne peut comprendre les intérêts, les motivations des partis qu'en se fondant sur les programmes qu'ils déploient Bref, méfiez-vous de ce qui est trop apparent. Il faut faire enquête. C'est en faisant enquête que l'on parviendra à se défaire de la magie politique. Weber montre la nécessité de distinguer le rapport aux valeurs du jugement de valeur. Nous sommes des individus plus ou moins impliqués dans la Cité avec des goûts et préférences ce qui nous amène à étudier tel aspect de la politique. [...]
[...] La science sociale du pouvoir, des relations, c'est la science politique. La science politique traite la capacité dont disposent certains hommes en vertu de leur fonction, de leur propriété sociale, la capacité de solliciter et obtenir la soumission, le consentement à l'autorité, capacité d'obtenir la connivence indispensable à la permanence des structures des institutions qui régulent la vie sociale. Mais qu'est-ce qui fait qu'on obtient cette connivence ? C'est tout l'objet de ce cours. C'est donc un cours de sciences sociales du politique. [...]
[...] On crée la Fondation Nationale des Sciences Politiques (FNSP). Plusieurs IEP sont petit à petit créés : Grenoble, Lyon, Toulouse, Aix, puis Rennes, Lille. La science politique est enseignée en IEP mais c'est la discipline mineure car l'objectif premier des IEP est l'accès à l'administration. La science politique se développe dont en facultés notamment en 1969. Nous sommes à quelques mois des mouvements de 1968 et la loi Edgar Faure doit répondre au malaise étudiant en cassant la logique de fonctionnement en faculté. [...]
[...] Machiavel veut répondre à plusieurs questions : quelle est l'essence des principautés ? Comment on les obtient ? Comment on les perd ? Dans cette conception, le prince est extérieur à la principauté qu'il reçoit comme un bien. Il ne va donc pas cesser d'être menacé. Il n'y a pas de connivence entre ses sujets et lui. La principauté est envisagée comme le rapport du prince à ce qu'il possède. Cette conception proche d'une conception antique du pouvoir se heurte à d'autres conceptions minoritaires mais existantes. [...]
[...] C'est un déterminisme collectif dont une partie est en nous et les autres parties dans les autres membres de la collectivité. C'est la conscience de la Nationalité. C'est une forme de déterminisme et de holisme. Ce qui nous intéresse dans ce cours, c'est l'opposition entre deux grandes conceptions du pouvoir : l'une substantielle, l'autre relationnelle. Dans une grande partie des textes classiques de la pensée politique on retrouve une pensée substantielle. Le pouvoir est considéré comme un bien que l'on possède ou non. Les questions sont donc comment conquérir le pouvoir ? [...]
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