À la veille de la Première Guerre Mondiale, la Russie est une puissance européenne (5ème rang des puissances économiques) qui entre dans la modernité grâce à l'accélération de son processus d'industrialisation. La Russie est dirigée par la dynastie des Romanov dont fait partie Nicolas II alors Tsar de Russie. Ce problème est fragilisé par le problème constant des nationalités qui sont plus ou moins turbulentes selon les époques. Certaines de ces nationalités souhaiteraient acquérir leur indépendance. Le régime est alors autocratique même si le pouvoir du Tsar fut contesté lors du « Dimanche Rouge » en 1905 à l'occasion duquel il y eut d'importantes manifestations. Le tsar semble alors tenir compte des revendications. Il accorde au peuple une constitution ainsi que la mise en place de la Douma dont le fonctionnement est difficile puisque les décisions, et ce, malgré leurs discussions, reviennent toujours finalement au Tsar et à ses ministres. Il y a une contestation qui a pour origine l'existence d'une bourgeoisie libérale qui demande à être reconnue au travers des constitutionnels démocrates plus connus sous le nom de KD. Ceux-ci souhaitent procéder à une évolution politique du pays. Si les socialistes existent déjà, ils sont encore loin d'être unis et de dépasser leurs différentes tendances idéologiques.
La Russie compte alors environ 170 millions d'habitants dont la majorité est encore alors paysanne. Il existe au sein de ce monde rural un profond malaise puisque la plupart des paysans travaillent encore dans les domaines de grands propriétaires terriens tout en voulant que leurs conditions de vie évoluent.
Le monde ouvrier ne compte alors qu'environ 3 millions de personnes qui se répartissent essentiellement dans les deux grandes villes russes que sont Moscou et Saint-Pétersbourg. Les ouvriers, en raison de l'absence d'une quelconque législation sociale, vivent dans des conditions très difficiles.
Les paysans souhaitent acquérir leurs terres et les ouvriers améliorer leurs conditions de travail.
Quand la guerre éclate, on a l'illusion d'un pays uni. Mais en fait, Première Guerre Mondiale aggrave rapidement les difficultés déjà existantes, amplifiant les problèmes politiques, ce qui débouchera sur la révolution. Lénine dira à ce sujet : « La guerre est un accélérateur de l'Histoire ».
[...] Lénine dira à ce sujet : La guerre est un accélérateur de l'Histoire I. La Révolution de 1917 A. La chute de l'Ancien Régime C'est alors la fin des illusions de la Première Guerre Mondiale. On se rend compte que la Russie n'était pas prête pour une guerre qui n'était pas, au départ, impopulaire dans l'opinion. On y voyait alors un acte nécessaire à la défense des Slaves envers lesquels existait une importante solidarité. On vote alors sans difficulté aucune les crédits de guerre et la mobilisation ne connaît pas de problèmes particuliers. [...]
[...] Mais l'armée russe reste toutefois archaïque n'étant dotée que de peu de matériel moderne. Il y a peu de cadres militaires et il n'existe pas de ligne directrice claire. De plus, Nicolas II est mal entouré par une bureaucratie lourde et souvent corrompue qui isole en fait le gouvernement La crise politique, économique et sociale a. La crise politique Très vite, les armées russes subissent des défaites, comme celle de Tannenberg contre l'Autriche-Hongrie, qui s'accumulent. Les soldats sont mal ravitaillés et la Douma, où il n'y a pas de révolutionnaires, demande à être convoquée, ce que Nicolas II fait le 1/08/1915. [...]
[...] On inventorie alors les ressources présentes sur le territoire, on commence de grands travaux en vue de réaliser ces objectifs économiques (barrages, combinat sidérurgique qui sont des complexes en vue de la production). Des villes champignons naissent autour de ces grands travaux. On forme techniciens et ingénieurs. En 1930, passe un décret sur l'enseignement qui permet une nette augmentation du nombre d'enfants scolarisés (il y en avait 11 millions en 1900 et 21 millions en 1931). On prévoit également de stimuler et d'encourager les Soviétiques à produire pour participer à l'effort de reconstruction. [...]
[...] Lénine lance une répression brutale, et ce, dès le 7/03/1921. Il y a des combats acharnés pendant 10 jours. Beaucoup de mutins sont fusillés et la commune de Kronstadt prend fin le 18/03/1921. Ces événements amènent Lénine a changé de stratégie lors du X Congrès en 05/1921. Se met alors en place la NEP. B. La NEP On décide alors de changer de politique, car le pays est au bord de la ruine et que l'on risque de devoir faire face à une révolution populaire si aucun changement ne se fait. [...]
[...] Il accorde au peuple une constitution ainsi que la mise en place de la Douma dont le fonctionnement est difficile puisque les décisions, et ce, malgré leurs discussions, reviennent toujours finalement au Tsar et à ses ministres. Il y a une contestation qui a pour origine l'existence d'une bourgeoisie libérale qui demande à être reconnue au travers des constitutionnels démocrates plus connus sous le nom de KD. Ceux-ci souhaitent procéder à une évolution politique du pays. Si les socialistes existent déjà, ils sont encore loin d'être unis et de dépasser leurs différentes tendances idéologiques. La Russie compte alors environ 170 millions d'habitants dont la majorité est encore alors paysanne. [...]
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