De la Russie du Tsar jusqu'à l'U.R.S.S. de Staline

Cedric C.

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De la Russie du Tsar jusqu'à l'U.R.S.S. de Staline

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Russie du Tsar, U.R.S.S. de Staline, Révolution d'Octobre, Révolution russe, bolcheviks, guerre civile, état socialiste, socialisme totalitaire

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Quand Maxime Gorki écrit à la veille de la Révolution russe son sentiment sur le régime de l'époque, il n'imagine pas à quel point le changement va être bien plus violent que précédemment « L'ancien pouvoir est inapte, mais l'instinct de conservation lui souffle - non sans raison - qu'il n'y a pas d'ennemi plus dangereux que le cerveau humain ; il s'efforce donc, par tout les moyens accessibles, d'entraver ou de fausser la croissance des forces intellectuelles du pays. Dans cette oeuvre criminelle, il est aidé très efficacement à la fois par l'Eglise qui a asservi la bureaucratie et par une société psychiquement déséquilibrée et devenue, dans les dernières années, totalement passive devant la violence subie. »
En février le régime tsariste est abattu par un soulèvement populaire, et la Russie se lance dans une expérience démocratique. Mais les erreurs du nouveau régime donnent leur chance aux bolcheviks. La Révolution d'Octobre ouvre la voie au premier état socialiste, l'U.R.S.S. se constitue au lendemain d'une cruelle guerre civile.

Sommaire

La Révolution de Février
1. La guerre et le régime tsariste
2. Les journées de février
3. Les conquêtes politiques
Vers une seconde révolution
1. Le pouvoir des soviets
2. La stratégie des partis révolutionnaires
3. Le rôle de Kérensky
La Révolution d'Octobre
1. Le calcul de Lénine
2. La prise de pouvoir
3. Les mesures révolutionnairesN
La guerre civile et la consolidation du régime soviétique
1. Déclenchement de la guerre civile
2. La victoire des Bolcheviks
3. Conséquences de la guerre civile
La prise du pouvoir par Staline
1. La mort de Lénine pose le problème de sa succession
2. L'avenir de la N.E.P.
3. La victoire de Staline.
Le socialisme dans un seul pays
1. La planification
2. Emulation socialiste
3. Création des Kolkhozes
Un socialisme totalitaire
1. Naissance d'une classe ouvrière
2. Un énorme effort d'éducation consenti
3. Pas d'Etat totalitaire mais un Parti unique
4. « Miroir aux alouettes »

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Extraits

[...] Eux seuls disposent de surplus à commercialiser. Ils s'enrichissent, rachètent des terres à des paysans pauvres qui redeviennent ouvriers agricoles. Dans les villes des hommes d'affaires, les nepmen, profitent également de la liberté économique. Un marché noir s'est développé. Le luxe réapparait, des cabarets rouvrent leurs portes à Moscou ! Or la production industrielle stagne. On lance un plan pour l'électrification, on fait appel à des techniciens étrangers, les Spets, mais la production de biens de consommation reste indigente (usines détruites, équipements vétustes, manque de matières premières). [...]

[...] De puissants complexes hydroélectriques comme le Dnieprostroï (sur le Dniepr) sont édifiés. Des usines sidérurgiques sortent de terre, ainsi celles qui forment le combinat Oural-Kouzbass, utilisant De la Russie du Tsar jusqu'à l'U.R.S.S. de Staline CC/ le fer de Magnitigorsk (Oural) et le charbon de Sibérie occidentale, réunis par une voie ferrée de 2000 km. On perce des canaux qui relier Moscou à la Baltique et à la mer Blanche par la Volga. A Gorki s'installent les usines de camions. Stalingrad devient la capitale des machines agricoles. b. Emulation socialiste. [...]

[...] De la Russie du Tsar jusqu'à l'U.R.S.S. de Staline Quand Maxime Gorki écrit à la veille de la révolution russe son sentiment sur le régime de l'époque, il n'imagine pas à quel point le changement va être bien plus violent que précédemment L'ancien pouvoir est inapte, mais l'instinct de conservation lui souffle - non sans raison qu'il n'y a pas d'ennemi plus dangereux que le cerveau humain ; il s'efforce donc, par tout les moyens accessibles, d'entraver ou de fausser la croissance des forces intellectuelles du pays. [...]

[...] Les Bolcheviks les ont d'abord suivis dans cette voie. Mais avec le retour de Lénine (Vladimir Oulianov) le 3 avril 1917, tout change. Il lance quelques brefs mots d'ordre : Aucun soutien au gouvernement provisoire ! Paix immédiate ! Tout le pouvoir aux soviets ! Ce sont les thèses d'avril. Ainsi, alors que les autres révolutionnaires finissent par entrer au gouvernement, les Bolcheviks développent une intense propagande dans leur journal, La Pravda (La Vérité), dans les manifestations où ils s'efforcent d'imposer leurs slogans et dans les meetings, contre la poursuite de la guerre. [...]

[...] Il vote les lois, nomme et contrôle le gouvernement et désigne un chef d'Etat collégial : le Praesidium. Toute discrimination disparaît entre le citoyens (droit de vote à 18 ans) et les grandes libertés sont proclamées (liberté de conscience, de parole, de réunion, liberté de la presse) avec, cependant, une restriction inquiétante : elles doivent s'exercer conformément aux intérêts des travailleurs et afin d'affermir le régime socialiste De la Russie du Tsar jusqu'à l'U.R.S.S. de Staline CC/ d. Miroir aux alouettes La dictature de Staline et la terreur se cachent derrière cette façade démocratique. [...]

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