Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le Général De Gaulle est la personnalité emblématique de la scène politique française. Alors que le débat est lancé pour savoir quel régime succèdera au Gouvernement Provisoire (GPRF) de 1944, De Gaulle expose son projet de constitution à Bayeux en 1946. Mais l'exécutif étant jugé trop présent et la peur de la dictature ravivant de vieux souvenirs, c'est finalement la IVe République qui est proclamée, fondée sur un parlementarisme appuyé (...)
[...] La même année intervient une modification de la constitution, le président sera désormais élu au suffrage universel direct, selon la volonté du président, victime quelques temps auparavant d'un attentat manqué, resté dans les mémoires comme l'attentat du Petit Clamart. Ainsi en 1965, lors des élections présidentielles, De Gaulle est réélu. Malgré tout, son concurrent à Gauche, François Mitterrand réussit à le mettre en ballottage, signe avant-coureur du déclin des idées Gaullistes. Mais le coup de grâce intervient lors des contestations de mai 68. Les jeunes notamment refusent l'autoritarisme d'un président jugé trop vieux et le conservatisme de sa politique. La crise est profonde et ébranle le pouvoir Gaulliste. [...]
[...] Malade, il décède en 1974, provocant ainsi des élections anticipées, qui scelleront la fin d'un Gaullisme pur et dur. II- La concurrence à droite et la perte du pouvoir De 1974 à 1993, la Gaullisme s'éloigne des hautes sphères de l'État et laisse place au Centre et à la Gauche. À la mort de Pompidou, le pouvoir prend ses distances avec le Gaullisme Lors des présidentielles, Valéry Giscard d'Estaing bat le candidat Gaulliste de tradition, Jacques Chaban Delmas. Valéry Giscard d'Estaing rompt avec le purisme du Gaullisme d'antan et s'inscrit dans une mouvance centre-droite dans la lignée de l'ex MRP. [...]
[...] S'il parvient à baisser le chômage, ces mesures sont très impopulaires et son image en pâtit. Ainsi, lors des présidentielles de 1988, alors que son ambition l'encourage à se présenter, Jacques Chirac est battu par François Mitterrand. Il dissout de nouveau l'Assemblée Nationale pour s'assurer son soutien. Mais de la même façon ans plus tard, les législatives donnent raison à la Droite, et Mitterrand est contraint de reprendre un Premier ministre de Droite. Afin de ne pas refaire la même erreur, Jacques Chirac refuse le poste et envoie Édouard Balladur, membre du RPR. [...]
[...] Du RPF au RPR : Décrire et expliquer l'évolution des partis gaullistes. INTRODUCTION : Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le Général De Gaulle est la personnalité emblématique de la scène politique Française. Alors que le débat est lancé pour savoir quel régime succèdera au Gouvernement Provisoire (GPRF) de 1944, De Gaulle expose son projet de constitution à Bayeux en 1946. Mais l'exécutif étant jugé trop présent et la peur de la dictature ravivant de vieux souvenirs, c'est finalement la IVe République qui est proclamée, fondée sur un parlementarisme appuyé. [...]
[...] En effet, alors qu'il faisait 21,50% aux législatives de 1951, il ne fait plus que en 1956. Le parti s'efface peu à peu et le Général De Gaulle entame sa traversée du désert qui durera jusqu'en 1958. Alors qu'en 1958, De Gaulle est rappelé pour résoudre la crise Algérienne dix après sa conception du pouvoir semble obsolète En 1958 il est en effet rappelé pour gérer notamment la crise Algérienne, qu'il semble être le seul à pouvoir régler. De Gaulle accepte sous condition de réforme la constitution. [...]
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