Jean-Jacques Rousseau est né à Genève le 28 juin 1712. Inspiré des idées de Montesquieu, de Hobbes et de Locke, il écrit « Du Contrat Social » en 1762. Il a à travers cet ouvrage influencé la pensée révolutionnaire et a été une source d'inspiration considérable dans l'écriture de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Deux grands thèmes peuvent être relevés. Tout d'abord, Rousseau cherche à comprendre les fondements et la construction du pouvoir souverain. Il étudie ensuite les structures de gouvernement, tant théorique que pratique. Document de 2600 mots.
[...] Inspiré des idées de Montesquieu, de Hobbes et de Locke, il écrit Du Contrat Social en 1762. Il a à travers cet ouvrage influencé la pensée révolutionnaire et a été une source d'inspiration considérable dans l'écriture de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Deux grands thèmes peuvent être relevés. Tout d'abord, Rousseau cherche à comprendre les fondements et la construction du pouvoir souverain. Il étudie ensuite les structures de gouvernement, tant théorique que pratique. A. [...]
[...] Il pense que le principe d'unanimité n'est requis qu'une fois, lors de la construction du contrat social. Les hommes doivent s'associer et s'engager pour former une société ; en devenir membre nécessite donc l'adhésion de l'ensemble de ses membres. Néanmoins, l'Etat formé s'agrandit et la volonté générale est de plus en plus difficile à trouver à travers les suffrages. Les idées s'opposent et l'unanimité devient presque impossible à obtenir. Le fonctionnement de l'Etat doit donc reposer sur le principe de majorité. [...]
[...] Ensuite vient l'aristocratie. Elle peut être naturelle, héréditaire ou élective. L'aristocratie élective est pour Rousseau le meilleur type de gouvernement car confié aux plus sages, contrairement à l'aristocratie héréditaire qui n'inclut dans le choix de son administration aucun principe méritocratique. Existe enfin la monarchie qui est le gouvernement d'un seul homme. Il convient aux pays les plus grands mais reste dangereux. En effet, la monarchie héréditaire place des hommes incompétents au pouvoir et la monarchie élective est fragile à cause du désordre des interrègnes. [...]
[...] La religion du citoyen est socialement bonne mais est néfaste car prône l'intolérance. La religion du prêtre est mauvaise car rompt le lien social et enfin la religion de l'homme est moralement bonne mais mauvaise politiquement car l'individu s'écarte des réalités terrestres. Ainsi, selon Rousseau, une république ne peut être chrétienne. Le christianisme pousse en effet l'homme à la servitude et l'esprit chrétien se complait plus avec une tyrannie qu'avec les valeurs républicaines. La religion est donc contraire à un quelconque ordre moral légitime. [...]
[...] Du gouvernement : théorie et pratique a. Spécificité des gouvernements Le gouvernement est pour Rousseau un corps intermédiaire établi entre les sujets et le souverain pour leur mutuelle correspondance, chargé de l'exécution des lois et du maintien de la liberté, tant civile que politique. »(Livre Chap.1). Le gouvernement est donc la suprême administration chargé de la puissance exécutive tandis que la puissance législative est exercée par le souverain. Corps politique distinct du peuple et du prince, il est l'intermédiaire entre l'un et l'autre et de cette relation s'établit un rapport de proportion qui régit le fonctionnement du régime. [...]
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