Rôle, secrétaire, général, Nations Unies, international, négociation, administration
L'ONU a été créée en 1945 pour pallier aux lacunes de la SDN dans laquelle le SGNU n'avait aucun pouvoir. Les fondateurs de l'ONU à San Francisco choisirent de se pourvoir d'un dirigeant qui saurait contraindre l'Organisation à se pencher sur les crises. Dès la séance d'ouverture des Nations Unies en 1946 les différentes fonctions devaient être réparties. Les Américains voulaient nommer Trygve Lie, ministre des affaires étrangères norvégien, comme premier président de l'AGNU, mais les nations européennes lui préférèrent Henry Spaak, ministre des AE belge. C'est ainsi de TL finit par accepter le poste de SGNU comme lot de consolation, c'est dire si la fonction était prisée…
[...] La place du SG au sein de l'ONU. L'incarnation de l'institution : - permanence : Le SGNU représente l'organe stable et permanent, plus que les organes multilatéraux soumis aux fluctuations des politiques nationales. - les relations avec la presse : Il représente l'institution et se charge de sa promotion par la gestion de la presse. Il tient une conférence de presse mensuelle dont l'organisation est assurée par le bureau des informations du secrétariat. Exemple : En 1980, Kurt Waldheim se rend en Iran pour négocier la libération des otages am enlevés par des étudiants iraniens après la chute du Shah d'Iran. [...]
[...] Quel est le rôle du secrétaire général des Nations Unies ? Quand j'ai pris mes fonctions, j'étais sans illusions. Un de mes distingués prédécesseurs m'a fait remarquer que le travail du Secrétaire général était le plus impossible du monde Cette déclaration de l'actuel SGNU Ban KI MOON nous éclaire sur la complexité du rôle du SGNU, mais pour bien comprendre cette fonction, il faut la replacer dans son contexte. L'ONU a été créée en 1945 pour pallier aux lacunes de la SDN dans laquelle le SGNU n'avait aucun pouvoir. [...]
[...] Faute de contours précis, la fonction s'est développée de façon empirique et chacun de ses secrétaires généraux à dû définir lui-même l'essence de sa mission. Ban Ki Moon, l'actuel SGNU est régulièrement fustigé par la presse, on lui reproche d'être inexistant, inaudible, inutile Mais ces critiques loin de discréditer la fonction me paraisse au contraire marquée une attente particulière de la communauté internationale qui espère des avancés dans le rétablissement et le maintien de la paix. Mais ces attentes ne sont elles pas déplacées ? [...]
[...] Non, je ne le crois pas car le SGNU n'est pas une super-puissance intervenant superbement au milieu des conflits pour dispenser la paix en équité ; il n'est pas l'exécutif d'un Gouvernement mondial, mais il est le plus haut fonctionnaire d'une organisation qui ne tient que par le miracle d'un consensus permanent. Placée entre les impératifs d'une paix universelle et les intérêts égoïstes des Etats, la fonction du SGNU risque de constituer pour des années encore the most impossible job in the world. Faut-il alors renforcer ses compétences ? Mais alors, au nom de quelle légitimité un homme seul pourrait il intervenir dans les affaires intérieures d'un Etat ou faire l'usage de la force ? [...]
[...] Mais cet article est flou et reflète l'esprit des fondateurs de laisser la libre-interprétation de son propre rôle au SGNU. La décision d'alerter le CSNU sur la dégradation des RI dans une zone géographique donnée transcrit un jugement pol personnel qui dépend de la conception des DDH du SGNU. Ensuite, le SGNU pour rendre son action efficace suppose le jugement favorable du CSNU, il ne peut pas vraiment prendre le risque de remettre en cause son image en portant une affaire qu'un des membres refuserait de traiter. [...]
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