De nos jours, les médias, par leur puissance et leur influence, sont souvent surnommés le "quatrième pouvoir", après le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire. Les nouveaux médias récemment apparus (comme l'internet), tout comme les plus anciens (télévision) confirment cette tendance : 30 millions de français ont accès un internet (46 %) tandis que 56 millions possèdent un téléviseur (94,8 %), d'après l'institut Médiamétrie. La politique française, quant à elle, intéresse 45 % des citoyens (sondage CEVIPOF) (...)
[...] Le vote, notamment, ne dépend pas que de leur rôle, mais relève aussi d'autres déterminants, sociaux, économiques Il ne faut pas confondre le média et la réalité qu'il reflète. Pour lutter contre l'effet déformant des médias, le rôle de l'éducation est primordial, en permettant de comprendre les messages (apprendre à regarder la télévision comme hier à lire le journal). [...]
[...] Prenons pour exemple le retentissant canular opéré par nos confrères de la RTBF (Radio et Télévision Belge Francophone). Le 15 Décembre 2006, ils annonçaient la sécession de la Flandre, provoquant une panique générale. En effet, tous les Belges y ont cru, pensant à une sorte de coup d'État, scotchés devant leur télévision. Ce fut, pendant quelques heures, une panique générale, le standard téléphonique le la RTBF n'était pas loin d'exploser. Cela montre bien que nous, médias, pouvons diffuser n'importe quelle information, et qu'elle sera dans un temps considérée comme vraie. [...]
[...] Les médias sont ils le moteur essentiel de la politique? C'est pourquoi dans un premier temps, nous verrons que sans médias, la politique n'aurait pas une telle importance. Cependant, il est nécessaire, pour une question de neutralité, de distinguer le privé du public, et c'est ce que nous verrons dans un second temps. Enfin, nous nous demanderons s'il est possible de se passer des médias dans cette société de communication, et si cela permettrait d'éviter les modifications d'informations, souvent causées par la non-indépendance des médias vis-à- vis de certains courants politiques. [...]
[...] Nos concitoyens pourraient-ils recevoir l'information directement auprès des politiques, sans passer par cet intermédiaire? Je ne le pense pas. Tout d'abord pour une raison simple: les moyens d'accès à la politique directe sont réduits. On peut participer à des meetings, et là, il est vrai, on peut se forger son opinion de manière construite et personnalisée. Bien sur, il est nécessaire de passer en revue les différents points de vue avant de faire son choix. Mais à part ca, que reste-t-il? [...]
[...] En 1968, il entre chez Europe 1. Il est nommé successivement rédacteur en chef du journal (1975), directeur adjoint (1982) puis directeur de l'actualité (1983). De Hachette à TF1 En 1986, il devient conseiller technique à la direction générale de Hachette. Un an plus tard, en 1987, il rejoint TF1 au moment de sa privatisation, et est nommé directeur des opérations et des sports en 1988. Parallèlement, il devient en 1992 vice-président d'Eurosport, puis directeur de la chaine d'information LCI, filiale de TF1, en 2000. [...]
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