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Les printemps arabes se concentrent en Tunisie, en Égypte, au Bahreïn, au Yémen, en Libye, à Oman, en Syrie, en Jordanie, au Maroc, en Algérie notamment ainsi qu'en Arabie Saoudite et Koweït. Ce sont des pays qui ont pour la plupart connu la colonisation et ont mis un régime en place après celle-ci. À l'issue des colonisations de ces pays, ils deviennent des régimes autoritaires. Si les monarchies ont construit une relative légitimité du fait de ce type de régime, il n'est pas de même pour les autres régimes. Depuis les années 1970, les régimes arabes se caractérisent par des pouvoirs autoritaires qui se sont installés, la censure est très forte et les libertés individuelles quasi inexistantes. Les problèmes socio-économiques sont fondamentaux pour des populations qui souffrent au quotidien de difficiles conditions de vie. Les revendications des printemps arabes se fondent sur une envie de liberté politique ainsi que l'amélioration de la situation sociale.
[...] Les revendications des printemps arabes se fondent sur une envie de liberté politique ainsi que l'amélioration de la situation sociale qui commence en Tunisie après l'immolation de Mohamed Bouazizi en décembre 2010. Lorsque l'on exprime le fait que les révolutions arabes ont été une surprise, on peut se demander quelle part de la population, quelle région du monde a été surprise ? De ce fait dans quelle mesure ces contestations fortes de grande ampleur, ont pu être vécues comme une surprise politiquement et socialement ? [...]
[...] Les révolutions arabes ont-elles été une surprise ? Certains mouvements comme le mouvement de mobilisations pour destituer Husni Moubarak et refusant la succession de son fils Gamal à la tête de l'État, le mouvement « Kifaya » montrent bien que l'espace public égyptien n'était pas vide avant les mouvements révolutionnaires de 2010 et 2012. Si on parle du monde arabe, chaque pays partageant la langue arabe a ses logiques ainsi qu'une histoire et une culture propre. De plus chaque pays constituant le monde arabe a son propre dialecte arabe. [...]
[...] Si des mobilisations, des insurrections ont existé par le passé, les modalités ont changé. Elles ne se traduisent plus autour d'un enjeu précis, mais autour d'une idée fédératrice et simple avec des slogans tels que « dégages » pour demander que le gouvernement en place quitte le pouvoir en Tunisie par exemple ? Le gouvernement est fortement remis en question, considéré par la population comme responsable de tous les maux. Un des aspects les plus critiqués est également la corruption, les pays arabes comme la Tunisie et l'Égypte considérés comme très corrompus par une étude de Transparency international en 2009, sur une échelle de 0 à 10, ces pays se trouvent à 7. [...]
[...] Ainsi celles-ci sont qualifiées de révolutions arabes ou de Printemps arabe en référence aux printemps des peuples. Les printemps arabes se concentrent notamment en Tunisie, en Égypte, au Bahreïn, au Yémen, en Libye, à Oman, en Syrie, en Jordanie, au Maroc, en Algérie ainsi que l'Arabie Saoudite et le Koweït, mais dans des proportions moindres. Ce sont des pays qui ont la plupart connu la colonisation et ont mis un régime en place après celle-ci. A l'issue des colonisations de ces pays, ils deviennent des régimes autoritaires. [...]
[...] Pour conclure, si les réseaux sociaux et les médias traditionnels peuvent être considérés comme ayant mis en lumière les contestations de ces pays provoquant une surprise à l'international, ces pays de par leurs fondements postcoloniaux ainsi que des facteurs socio-économiques avaient des tensions au sein de la population face aux gouvernements. Ces révolutions ne peuvent donc pas être considérées comme totalement imprévisibles même si leur portée a été très importante. [...]
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