Réseaux sociaux, vitalité démocratique, fake news, Facebook, Twitter, Gilets Jaunes, loi Sécurité globale, violences policières, Donald Trump, star-system, information en temps réel
L'homme politique français contemporain Jean-Louis Misika émit l'idée qu'un électeur choisissait de ne s'exposer qu'aux informations qui l'intéressaient. Avant l'ère du numérique, il était possible d'orienter ses sources d'informations politiques en choisissant par exemple quel journal acheter, certains étant plus orientés que d'autres, comme Le Canard Enchaîné ou Le Figaro. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, il suffit de suivre, de follow les personnalités politiques que l'on souhaite suivre et les médias qui diffusent les idées qui nous intéressent. Avant, selon les sciences humaines et sociales, un réseau social était un groupe d'individus liés les uns aux autres, donnant ainsi un groupement ayant un sens.
[...] Les réseaux servent aussi à amplifier des évènements, laissant la libre interprétation aux lecteurs du tweet ou du post Facebook. On a pu observer ce phénomène lors des manifestations des Gilets Jaunes en 2018 ou très récemment lors des rassemblements en contestation de la loi Sécurité globale. En effet, des vidéos capturant des violences tant d'un côté que de l'autre ont circulé sur les réseaux. Les photos montrant des agents des forces de l'ordre attaqués alimentent la colère des gens envers les manifestants, dits violents. [...]
[...] De surcroît, les réseaux sociaux permettent l'interaction en direct avec les politiques. Il est possible de communiquer avec les politiques sur leurs comptes sur leurs réseaux sociaux, avec eux directement soit via leur community manager. Cette fonctionnalité peut donner à tout un chacun l'opportunité de potentiellement avoir une réponse directe à ses questionnements. De plus, les réseaux sociaux réduisent considérablement certains coûts de campagne électorale. L'usage d'internet va petit à petit remplacer la distribution de tracts et l'affichage massif. Cela permet une communication plus vivante, personnalisée et en direct. [...]
[...] L'utilisation des réseaux sociaux permet-elle d'aviver l'intérêt des citoyens dans la démocratie ? Il semble important de d'abord élaborer sur les points négatifs de l'utilisation des réseaux sociaux, ceux-ci ayant très mauvaise réputation, surtout auprès des générations plus anciennes. Ensuite, il serait intéressant de développer sur l'aspect pratique et éclairé des réseaux sociaux dans le cadre de la politique. I. Les points négatifs dans l'utilisation des réseaux sociaux Une des grandes innovations des réseaux sociaux est le statut de l'utilisateur. [...]
[...] Enfin, les réseaux sociaux contribuent au nouveau star-system des personnalités politiques. En effet, comme on a pu le voir dans la campagne présidentielle française de 2017, les candidats à l'Élysée étaient surexposés sur les réseaux. On a pu assister sur Snapchat, application gratuite de partage de photos et de vidéos, Marine Le Pen transmettre un message sur sa campagne avec des oreilles et un museau de chien, en parallèle de Benoit Hamon et sa couronne de fleurs pixellisée. Les politiques sont désacralisés et considérés comme monsieur et madame tout le monde. [...]
[...] Les réseaux sociaux sont-ils un facteur de vitalité démocratique ? L'homme politique français contemporain Jean-Louis Misika émit l'idée qu'un électeur choisissait de ne s'exposer qu'aux informations qui l'intéressaient. Avant l'ère du numérique, il était possible d'orienter ses sources d'informations politiques en choisissant par exemple quel journal acheter, certains étant plus orientés que d'autres, comme Le Canard Enchaîné ou Le Figaro. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, il suffit de suivre, de follow les personnalités politiques que l'on souhaite suivre et les médias qui diffusent les idées qui nous intéressent. [...]
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