Le libéralisme politique a pour but de rendre possible la coexistence dans un même cadre politique, des individus ou des groupes par des doctrines compréhensives différentes.
L'individu est capable de choisir un projet moral sans référence à une situation sociale précise. Le juste ou la justice (règles de procédure) précède le bien, on peut se mettre d'accord sur des règles de justice sans savoir les biens qu'elles produiront.
[...] Le républicanisme unitaire: citoyenneté contre liberté Le libéralisme politique a pour but de rendre possible la coexistence dans un même cadre politique, des individus ou des groupes par des doctrines compréhensives différentes. L'individu est capable de choisir un projet moral sans référence à une situation sociale précise. Le juste ou la justice (règles de procédure) précède le bien, on peut se mettre d'accord sur des règles de justice sans savoir les biens qu'elles produiront. Dans une société réelle, qui respecte ces deux premiers principes, le pouvoir public doit préserver une neutralité rigoureuse entre les biens philosophiques, il est interdit de se servir du pouvoir public pour donner l'avantage à l'un ou l'autre des biens philosophiques poursuivis par l'un ou l'autre. [...]
[...] Il est possible de départager entre plusieurs sphères de justice. Si nous réfléchissons de manière intuitive, une activité ou une interaction est-elle juste et équitable? Il existe trois grands principes: - Le principe de l'échange, la justice se définit par l'échange de la justice, on se met à la place de l'autre, si l'échange est juste les deux partenaires se quittent heureux. Certaines choses n'ont pas de prix, ne peuvent pas s'échanger. - Le principe du mérite - Le principe de besoins (relations enfants/parents). [...]
[...] Pour Sandel, ni l'une ni l'autre n'est bonne. Pour Sandel, cela ne peut pas se justifier au nom de la liberté absolue ni au nom de la valeur absolue de toutes les cultures. Pour lui, la réponse à cette question prendra la forme d'un projet républicain, non seulement, il ne faut pas interdire, mais il faut encourager cette activité républicaine, à se doter d'un projet collectif, d'où découlera des valeurs collectives, qui nous permettront de faire ce jugement moral, l'Etat ne doit donc pas être neutre, il ne doit donc pas se limiter à la justice des procédures, il doit prendre parti. [...]
[...] Une république, soucieuse des libertés de ces citoyens peut elle imposer une pensée unique même si c'est un serment de loyauté sur cette république. La Cour suprême s'est prononcée deux fois: En 1940: des personnes religieuses ont porté plainte (secte), la fondation ultime d'une société libre sont les liens crées par le sentiment de cohésion, le sentiment de ce genre est encouragé par toutes les forces de la pensée et de l'esprit qui servent à rassembler les traditions d'un peuple et à les transmettre d'une génération à une autre, créant une valeur partagée qui constitue une civilisation. [...]
[...] Walzer a mené une réflexion autour de la justice. Les libertariens accusent Rawls de faire une confusion entre . Pour eux le choix est l'expression pure de notre humanité et ne dépend d'aucun contexte. Pour les communautariens en général, toutes tendances confondues, ce raisonnement contient une double erreur: Elle surestime nos capacités réelles de choix, qui décontextualisé n'est pas pleinement humain, puisqu'on se défini dans un contexte. Il néglige les conditions préalables au choix, il est donc absurde. On ne peut pas parler du choix, sans parler des conditions matérielles, mais aussi culturelles, c'est notre identité culturelle qui nous permet de choisir. [...]
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