Mettant fin à la Deuxième République, Napoléon III d'abord prince-président sous le nom de Louis Napoléon Bonaparte devient Empereur des Français en 1852 après son coup d'Etat le 2 décembre 1851 et instaure un régime autoritaire, où les oppositions quelles qu'elles soient sont durement réprimées.
Dans ce régime politique à la fois complexe et contradictoire, les Républicains ne semblent plus avoir leur place, mais ils luttent pour se faire entendre. Si, vers 1860, l'Empire se libéralise, ce n'est pas sans conséquences : en effet, les oppositions se réveillent – surtout l'opposition républicaine qui utilise les réformes libérales pour servir ses fins, diffuser les idées républicaines et s'emparer peu à peu du pouvoir.
[...] Ils se rapprochent des républicains qu'ils espèrent favorables à des transformations sociales. Malgré des progrès et des succès électoraux, les républicains restent peu nombreux, et surtout ils se divisent entre républicains modernes et radicaux. Certains républicains font progresser les idées républicaines pures derrière le symbole de Marianne qui symbolise la belle et bonne république d'autres, tel que Emile Oliver suit leur propre route : le député qui crée le tiers Parti formera un ministère en 1870 composés de toutes les familles politiques dont les républicains, mais pas seulement, il se rapproche plus d'un compromis. [...]
[...] Les républicains vont donner de la voix dans des discours pour tâcher d'accélérer la libéralisation du régime, cela ne sera qu'un succès partiel : Napoléon dépénalise le droit de grève par une loi dont le rapporteur est Emile Ollivier mais il refuse les libertés nécessaires réclamées par Thiers dans un retentit discours. En effet, les ouvriers obtiendront le droit de grève en 1864, Napoléon abroge la loi Le Chapelier et autorise les grèves sans violence ni attentat à la liberté du travail. Cependant, les ouvriers boudent l'empire. Les ouvriers se radicalisent en créant en 1864 une section française de l'Internationale des travailleurs. Ils critiquent le manque de liberté et l'armée permanente. [...]
[...] La bataille de Sedan où Napoléon III capitule le 2 Septembre 1870 marque la défaite de l'Empire. Napoléon III sera fait prisonnier or sans Empereur, pas d'Empire. C'est donc bel et bien la fin du Second Empire. Le 4 septembre 1870, la République est proclamée à Paris. Or, les français n'y sont ni attachés ni enthousiastes. La plupart, fidèles à Napoléon III, refusent cette République. Cela expliquera donc la difficile mise en place du régime républicain d'autant plus que les Républicains ont été mal préparés à l'exercice du pouvoir. [...]
[...] Ce dernier dira alors, confiant, Emile Ollivier est un pont entre 1848 et la République de l'avenir et sur ce pont, nous passerons. Les résultats laisseront les républicains abasourdis : en effet il y a une grande majorité de Oui Pour Gambetta cela ne veut dire qu'une chose L'empire est fondé une seconde fois c'est-à-dire qu'il renforce sa légitimité. On peut noter que Gambetta réfléchira à ce vote, au suffrage électoral lorsqu'il sera chargé d'enraciner et de renforcer la République. Ce plébiscite bénéficie donc à Napoléon III. Mais bientôt l'Empereur déclare la guerre à la Prusse (le 19 Juillet 1870). [...]
[...] Des écrivains trouveront également une certaine inspiration de cette période, dans le Second Empire : c'est le cas de Zola avec sa série de livres Les Rougons-Macquart sous-titrés Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire mais aussi de Vallès avec Le bachelier Enfin, l'art se met également au service de l'opposition : c'est le cas avec Courbet et Manet qui, bannis de l'exposition universelle de 1855, organisèrent leur propre exposition parallèle. Manet notamment provoque par deux fois des scandales avec ses œuvres attirant à lui tout un groupe de jeunes peintres (Degas, Renoir ) qui défendront également la république à travers leurs œuvres et obtiendront le soutien de Zola. Maintenant que nous avons défini les républicains, Marion va pouvoir vous expliquer comment ils vont tâcher de résister face au gouvernement bonapartiste. [...]
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