religion, France, de 1789 à aujourd'hui, laïcisation, sécularisation, séparation de l'Eglise et de l'Etat
Laïcisation : processus par lequel l'État est rendu neutre par rapport aux religions, mais non hostile aux religions. Plus aucune religion reconnue, l'État ne favorise plus telle ou telle pratique religieuse. L'impression d'hostilité vient du fait que la laïcisation a engendré des conflits entre le clergé et l'État. Le processus affirme donc la liberté de croyance.
Sécularisation : concerne les sociétés. C'est un processus par lequel les valeurs et modes de vie ne sont plus imprégnés par le dogme religieux. Les règles, les interrelations ne sont plus prédéterminées par une croyance religieuse. En France, on est dans un État laïc à partir de 1905, mais on a dû attendre 1975 pour que la Justice reconnaisse le droit à l'avortement. La société française devient sécularisée lorsqu'elle n'est plus conditionnée au dogme religieux chrétien. La religion tombe alors dans la vie individuelle.
La laïcisation est un processus assez récent en France puisque la religion était très fortement imbriquée dans le domaine politique, et vice-versa. Le pouvoir politique s'est tellement impliqué qu'il a interdit des religions, en a autorisé d'autres alors que parallèlement « Cujus regio ejus religio » prédomine dans le Saint-Empire romain germanique ce qui entrainera des troubles. Autoritaire, mais elle permet toutefois la paix. La France connaît à partir de 1560 quatre décennies de guerres de religion en France 1572, c'est la Saint Barthélémy.
[...] La religion tombe alors dans la vie individuelle. La laïcisation est un processus assez récent en France puisque la religion était très fortement imbriquée dans le domaine politique, et vice-versa. Le pouvoir politique s'est tellement impliqué qu'il a interdit des religions, en a autorisé d'autres alors que parallèlement Cujus regio ejus religio prédomine dans le Saint-Empire romain germanique ce qui entrainera des troubles. Autoritaire, mais elle permet toutefois la paix. La France connaît à partir de 1560 quatre décennies de guerres de religion en France ( 1572, c'est la Saint Barthélémy. [...]
[...] En 1904, interdiction dans les écoles privées d'un personnel qui n'était pas laïc. Enfin, en 1905, séparation de l'Eglise et de l'Etat La séparation : un pacte laïc A partir de 1902, un gouvernement de gauche gouverne est dirigé par E. Combe. Personnage ambivalent, c'est un ancien séminariste qui est partisan farouche de la laïcisation de l'Etat. Il va porter le projet de loi alors que le scandale des fiches éclate : il faisait espionner les officiers français. Combe sera remplacée par A. [...]
[...] La religion en France de 1789 à aujourd'hui : laïcisation et sécularisation Intro : Laïcisation : processus par lequel l'État est rendu neutre par rapport aux religions, mais non hostile aux religions. Plus aucune religion reconnue, l'État ne favorise plus telle ou telle pratique religieuse. L'impression d'hostilité vient du fait que la laïcisation a engendré des conflits entre le clergé et l'État. Le processus affirme donc la liberté de croyance. Sécularisation : concerne les sociétés. C'est un processus par lequel les valeurs et modes de vie ne sont plus imprégnés par le dogme religieux. [...]
[...] L'Islam des familles va revendiquer des espaces pour pouvoir pratiquer dignement leur religion et la présence des femmes musulmanes en France va lancer les réclamations de non-mixité. Autour de cette question va ressurgir la question de la laïcité à l'occasion d'un conflit scolaire qui se déroule à Creil dans l'Essonne : un proviseur refuse l'entrée de 3 filles voilées dans un collège. La place de l'Islam est important dans le débat public jusqu'à la commission Stasi qui, en 2003, va préconiser l'interdiction du port de signes religieux. Cela à développer un système religieux communautaire : on voit se multiplier des écoles religieuses juives et musulmanes. [...]
[...] Aucune autorité divine, donc, n'empiète sur la souveraineté populaire : elle est laïcisée. Néanmoins, cette déclaration n'est pas hostile au christianisme. Par exemple, la première version de l'Art 10 faisait du catholicisme la seule religion autorisée et écrivait aussi que les non-catholiques seraient tolérés s'ils savaient se montrer discrets. La version finale de cet article indique finalement que nul ne doit être inquiété de ses opinions, même religieuses La France en termine alors avec l'unicité religieuse : la révolution accorde à tous les français le droit de citoyenneté fin 1789. [...]
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