religion, Etats-Unis, pluralisme religieux, république laïque, nouvelle liberté religieuse, privatisation de la foi
Pour un observateur européen, US est un pays très étonnant. En effet, il est surprenant de voir un pays occidental proche en terme modèle soit doté d'une vie religieuse assez exceptionnelle. Les lieux communs sont l'idée que les Américains auraient une pratique religieuse d'une très grande intensité, d'une fréquentation des lieux de cultes de façon hebdomadaire et qu'ils seraient fixés sur leurs croyances religieuses, qu'il transmettrait de génération en génération. La scène religieuse américaine est aussi déconcertante pour les Américains : foisonnante, les US sont le pays de toutes les religions et subdivisions religieuses, avec l'exemple du protestantisme. Il y a toutefois des centaines de branches, comme dans le catholicisme ou judaïsme. Il y a un pluralisme religieux fort qui serait l'héritage de l'Histoire : ce n'est pas vrai. Au début de la colonie britannique, il y a une uniformité religieuse qui s'accompagne d'une certaine intolérance. C'est donc au fil des siècles que le pluralisme s'est imposé, et non pas dès le début : on a affaire à une reconstruction historique. En effet, le développement d'une religion qui casserait l'unité culturelle du pays est peu voulu. Toutefois, pour certains encore, le protestantisme et surtout le calvinisme sont le ciment de cette société.
[...] Au début des années 90, des parents d'élèves se sont consternés par le fait de placarder les 10 commandements dans les écoles : le représentant baptiste a déclaré que les bouddhistes aillent se faire foutre, que les musulmans crèvent ( revendications non pas racistes mais religieuses liées à l'au-delà : les fondamentalistes pensent que leur avenir dépend des autres. II/ Religion et politique aux Etats-Unis Les occidentaux sont persuadés que les US sont une société non sécularisée, d'un Etat qui n'est pas laïc. Pour l'opinion publique française un Etat peut être laïc que si les citoyens sont athées. L'élection de GW. Bush en 2004 a très largement accentuée l'idée d'imbrication du politique et du religieux. [...]
[...] Cela peu posé un problème car les américains croit en la religion comme trait d'union du pays : en accueillant par millions des populations non judéo chrétienne se pose la question de l'assimilation de ces Hommes. Parallèlement, la descendance religieuse est de moins en moins assurée. Le paysage US est un paysage très diversifié et, depuis 2005, plus de 50% des américains ne sont pas protestants. Cette barrière a marquée de nombreux penseurs : le fondement de leur nation le protestantisme, devient minoritaire. Les apports religieux ont alors généré de nombreuses théories comme celle de Huntington avec son Choc de civilisation et Who are we ? [...]
[...] ( L'école n'est plus le vecteur de la religion. Puis, en 1971, la Cour Suprême américaine va établir le lemon test : le juge Lemon va établir les critères pour définir une loi de sécularisatrice ou non, et donc soit constitutionnelle. La finalité de la loi doit être une finalité séculière (une norme religieuse ne doit pas imposée de religion) + la loi ne doit favoriser ou défavoriser aucune religion + la loi ne doit pas encourager une imbrication excessive de l'Etat et des religions. [...]
[...] La religion aux Etats-Unis Intro : Pour un observateur européen, US est un pays très étonnant. En effet, il est surprenant de voir un pays occidental proche en terme modèle soit doté d'une vie religieuse assez exceptionnelle. Les lieux communs sont l'idée que les Américains auraient une pratique religieuse d'une très grande intensité, d'une fréquentation des lieux de cultes de façon hebdomadaire et qu'ils seraient fixés sur leurs croyances religieuses, qu'il transmettrait de génération en génération. La scène religieuse américaine est aussi déconcertante pour les Américains : foisonnante, les US sont le pays de toutes les religions et subdivisions religieuses, avec l'exemple du protestantisme ( il y a toutefois des centaines de branches, comme dans le catholicisme ou judaïsme. [...]
[...] Le pouvoir de légiférer quant à la religion revient donc aux Etats. Pour l'Etat fédéral, il y a un texte fondamental, le premier amendement qui stipule que le Congrès ne peut favoriser aucun culte et garantit l'expression de toute religion. A l'échelle des Etats, la neutralité n'existe pas tout au long du XIX et jusqu'en 1940 : ils vont prendre des décisions afin de favoriser telle ou telle Eglise ( il n'y a donc aucune séparation entre les Etats et les Eglises Un solide mur de séparation En 1940 ? [...]
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