Les relations internationales sont riches de multiples théories, dont de nombreuses cherchent à développer des explications cohérentes des conflits. Selon l'analyse réaliste, si la scène internationale est soumise à l'anarchie c'est en raison de certaines caractéristiques innées des Etats qui les poussent à toujours rechercher le développement de leur puissance et le règne de leur intérêt personnel (...)
[...] On situe donc la menace ailleurs qu'à l'Est mais aussi à l'intérieur des sociétés. Les politiques de sécurité se caractérisent donc par un positionnement interne. La menace se situe aussi sur le territoire. On s'appuie davantage sur les polices que sur les armées. A notre période, les politiques de contrôle des frontières, de contrôle de l'immigration après les attentats de 2001 se sont en effet renforcées : il existe par exemple des listes de personnes 3 interdites sur le territoire US. Ce sont autant d'exemples permettant d'affirmer la thèse de Huntington. [...]
[...] Cette liste de civilisations serait une liste arbitraire dont pas une seule ne serait homogène (pas même la culture japonaise). Une telle critique, bien qu'elle invalide quelque peu le découpage de l'auteur rend cependant le fait de découper le monde en civilisations pertinent, mais l'est ce vraiment ? De plus, ce découpage ne prend pas en compte l'idée qu'il existe des influences réelles entre les différentes civilisations Il y a pourtant de nombreux processus d'échange, d'emprunt, d'assimilation L'approche d'Huntington apparaît originale. [...]
[...] L'explication des relations internationales par l'hypothèse culturelle Introduction : Les relations internationales sont riches de multiples théories, dont de nombreuses cherchent à développer des explications cohérentes des conflits. Selon l'analyse réaliste, si la scène internationale est soumise à l'anarchie c'est en raison de certaines caractéristiques innées des Etats qui les poussent à toujours rechercher le développement de leur puissance et le règne de leur intérêt personnel. En 1989, Samuel Huntington dans Le clash des civilisations publie une thèse selon laquelle ce ne sont pas les intérêts divergents des Etats qui sont à l'origine des conflits, mais plus particulièrement les différences de cultures entre les peuples. [...]
[...] Les différences entre les civilisations ont été à la source de conflits violents multiples. Le choc des civilisations est de deux ordres : d'une part il s'agit du choc de l'Occident contre les autres civilisations sur les libertés fondamentales, le marché, l'Etat séculier, la démocratie Et d'autre part il s'agit également d'un conflit violent, passant par les guerres, avec l'exemple de la première guerre du Golfe, guerre de Yougoslavie, guerre de Bosnie. II/ Actualité d'une telle thèse ? Il y a un lien entre la théorie du choc des civilisations et des politiques sécuritaires actuelles développées à partir du milieu des 90. [...]
[...] Ce n'est plus l'idéologie, mais la culture qui créé le conflit. Ainsi, le risque vient du fait qu'une guerre peut se mettre en marche dans laquelle l'Occident affronte le reste du monde. Huntington dans son raisonnement explique qu'il ne faut plus tenir compte des Etats, mais du nombre de civilisations. Il en distingue ainsi plusieurs : occidentale (USA, Europe) confucéenne (monde chinois) islamique japonaise latine africaine hindoue bouddhiste 2 Le critère est un critère religieux principalement. Les cultures se définissent par des religions majoritaires. [...]
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