Jeu, comportement politique, règles, politique, conflit
Il va être question des acteurs de la politique et de la manière dont ils se comportent pour remplir leurs objectifs sans que cela soit trop coûteux ou trop contraignant pour eux, façon dont les acteurs cherchent à maximiser leurs gains tout en minimisant leurs pertes. On peut admettre que les acteurs se comportent comme des joueurs dans un jeu organisant une compétition dans la mesure où le politique et la politique supposent le conflit, un conflit qui prend divers aspects :
- Bataille d'idées ou d'idéologies (communisme contre capitalisme) ;
- D'intérêt (pays producteurs de pétrole contre les consommateurs d'énergie) ;
- Concurrence pour prendre le pouvoir ;
- Désaccord sur la nature des solutions à apporter à un problème (crise financière mondiale).
[...] Les jeux présentent un ordre, même si les concurrents se détestent, le simple fait de jouer indique qu'on s'est mis d'accord sur la façon de joueur et sur ce qui est en jeu. Donc un jeu est un ensemble de règles, il se définit par l'exposé de celles-ci. Une structure politique est également un ensemble de règles destiné à codifier la compétition, et Bailey classe ces règles du jeu politique en deux catégories : - Règles normatives : elles expriment des valeurs élémentaires et publiquement reconnues, délimitent le champ d'action, fixent des lignes de conduite possible, et évaluent des actions particulières en terme moral. [...]
[...] Si aucun des deux n'avoue pas, ils auront un an de prison pour port d'arme illégal. Si l'un avoue et l'autre pas, le premier est libéré tandis que le second prend vingt ans de prison Dans ce cas-là, la question sep ose à chacun des deux prisonniers de savoir ce que va faire l'autre. Si l'on suppose qu'ils sont tous les deux rationnels, ils vont avoir intérêt à avouer. À titre individuel, chacun d'entre eux va soutenir le raisonnement suivant : si mon complice n'avoue pas, j'ai intérêt à avouer, et je suis libérer. [...]
[...] L'analyse sociologique épargne la vie de l'âne de Buridan, affirmant qu'il vaut mieux commencer par la droite ou la gauche. L'âne prend une décision même si rationnellement il n'a pas la possibilité de le faire. L'âne se décide parce qu'il est persuadé qu'il s'est approprié un réflexe instinctif qui le pousse à aller d'un côté ou de l'autre, qui n'a aucun fondement rationnel, mais il y a seulement une possibilité. Le fait qu'il y ait une croyance d'éléments irrationnels qui se conjuguent à des éléments rationnels pousse à faire des choix. [...]
[...] On récupère comme cela de la rationalité. Sur le dilemme du prisonnier, il en va de même : ils vont faire une anticipation sur le comportement de l'autre qui les amènera à ne pas avouer, mais dans la réalité des choses, il y a bien d'autres éléments qui vont intervenir par les prisonniers en question. Le code de l'honneur est irrationnel. La situation réelle ne ressort qu'exceptionnellement d'un comportement. Cette théorie sert à limiter les hypothèses à prendre en compte dans des situations d'une extrême complexité. [...]
[...] La théorie des jeux s'efforce de modaliser les comportements à partir de la mise en place de modèles mathématiques. La théorie du choix rationnel occupe une place importante dans la science politique américaine, pour rendre compte de la manière dont les acteurs supposés rationnels peuvent se comporter dans une situation donnée, et ces constructions ont pour but d'essayer de prévoir rationnellement les comportements de ces acteurs supposés rationnels dans des situations supposées complexes. Par exemple, quel sera le comportement d'un acteur dans une dimension collégiale. [...]
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