A l'origine la notion de régimes politiques est une notion juridique. En droit constitutionnel on a pris l'habitude de différencier certains types de régimes politiques en prenant en compte le critère de la séparation des pouvoirs. On distingue le régime présidentiel et le régime parlementaire. Dans ces deux régimes, les procédures selon lesquelles sont désignées les autorités de l'État et les relations qui existent entre ces autorités sont différentes. Pour les distinguer, on s'intéresse à la Constitution. Mais si on se contente d'analyser les règles juridiques, les institutions, on n'a qu'une vision partielle du fonctionnement réel. Par exemple, un juriste des années 1950 avait dit de la Constitution soviétique qu'elle était la plus démocratique.
La science politique aborde cette notion de régimes politiques en s'intéressant certes aux caractères juridiques, mais en intégrant également des critères sociaux et politiques. Par exemple, le statut qui est accordé à l'opposition du gouvernement est-il accepté et dans quelles mesures l'expression des désaccords publics peut avoir un effet sur la sélection des gouvernants et sur leurs actions ? Y a-t-il un pluralisme politique ? Ces critères permettent une distinction entre les régimes démocratiques, les régimes autoritaires et les régimes totalitaires.
[...] Dès lors dans un nous verrons cette définition controversée et difficile de la démocratie pour finir dans un par les implications et la typologie de la démocratie Une définition controversée et difficile - La démocratie est le régime que la science politique a le plus de mal à définir car la science politique s'est développée dans les régimes démocratiques. La démocratie se doit d'être définie à la fois sur le plan scientifique mais aussi et surtout sur un plan idéologique. - La démocratie c'est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple (PERICLES). La démocratie est un idéal politique et à ce titre aucun Etat ne peut prétendre être une démocratie totale. [...]
[...] La conséquence de ce vitalisme est que le régime totalitaire remet en cause des institutions politiques et sociales qui jusqu'à présent encadraient les individus. H. ARENDT, Le système totalitaire : l'Etat totalitaire impose sa vérité en réalisant constamment ses doctrines idéologiques. Exemple : dans les territoires occupés de Pologne, les nazis exécutèrent l'intelligentsia polonaise non pas parce qu'elle s'opposait, mais parce que selon leur doctrine les Polonais étaient dépourvus d'intelligence. L'autoritarisme - Cette notion de régime autoritaire a été définie à la fin des années 1960 par Juan LINZ. [...]
[...] - Dans la démocratie participative, les citoyens sont associés aux décisions prises par les représentants, dès l'élaboration et jusqu'à leur application. Divers moyens sont alors utilisés pour cela Les implications - Sans refuser la démocratie, de nombreux penseurs ont mis en avant ses limites si elle n'est pas encadrée par des règles de droit immuables. Au lendemain des expériences révolutionnaires de la fin du XIXe siècle et des dérives de la Terreur ou du régime napoléonien en France, Alexis de Tocqueville ou Benjamin Constant soulignèrent certains dangers de la démocratie. [...]
[...] Ces critères permettent une distinction entre les régimes démocratiques, les régimes autoritaires et les régimes totalitaires. Aujourd'hui, c'est une division ternaire des régimes qui s'est imposée : démocratie, totalitarisme et autoritarisme. Nous verrons donc dans un premier temps quels sont les fondements mais aussi les différences entre l'autoritarisme et le totalitarisme avant d'analyser les principes de la démocratie (II). I. Autoritarisme et totalitarisme Selon la typologie classique, hormis la démocratie, on peut distinguer des régimes totalitaires et d'autres autoritaires. Mais parmi ces régimes autoritaires certains semblent davantage se rapprocher d'une logique totalitaire que des autres formes de dictatures.D'où la question : la distinction autoritarisme/totalitarisme est-elle pertinente ? [...]
[...] Les limites d'une distinction entre totalitarisme et autoritarisme 1. Des régimes mixtes - Cette opposition classique entre ces deux régimes ne résiste pas aux réalités que couvrent certains Etats concrets. Sur le plan de l'idéologie par exemple, et donc la mobilisation de la population. Endoctrinement des Jeunesse fascistes par un projet idéologique, celui de l'homme nouveau les gardes rouges en Chine, outil essentiel de Mao lors de la Révolution Culturelle de 1966.Tout opposant à la nouvelle dictature prolétarienne, en particulier les intellectuels furent éliminés. [...]
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