Les régimes politiques - publié le 16/02/2009

Résumé du document

Les régimes politiques nous permettent de situer les systèmes de gouvernement existant dans les différents pays du monde les uns par rapport aux autres. Au cours du XXe siècle, on a assisté à une distinction tripartite avec d'une part les régimes pluralistes, et d'autre part les régimes autoritaires ; les deux ayant déjà existé auparavant. Le degré de liberté accordé aux citoyens dans un régime donné permet de distinguer la nature de ce dernier. Dans les démocraties, on accepte l'expression des désaccords, alors que dans un régime autoritaire, on interdit l'expression publique des opinions politiques, on cherche à priver l'individu de son libre arbitre. Enfin, le système totalitaire ne se contente pas de censurer à l'instar du régime autoritaire, il veut également remodeler les mentalités.

Le terme de démocratie remonte à la Grèce antique. Ces régimes sont ceux qui proclament la souveraineté du peuple. Cela ne veut pas dire pour autant que ce soit vraiment le peuple qui dirige, en effet, il n'existe pas réellement de gouvernement du peuple par le peuple. Ce sont des démocraties représentatives, le pouvoir est exercé par une infime partie de la population.
Concrètement, la démocratie repose sur deux principes complémentaires : le principe représentatif ( le peuple souverain délègue le pouvoir à un petit nombre de représentants) , et le principe libéral (libre confrontation des opinions, on peut choisir librement ces représentants).
On a une démocratie lorsque les dirigeants sont élus au suffrage universel direct au cours d'élections compétitives disputées à intervalles réguliers et avec des possibilités réelles d'alternance.

Extraits

[...] Ce sont des pays où il y a beaucoup d'inégalités économiques. Il y a des liens d'intérêt entre les clients et les patrons, liens qui unissent les grands entrepreneurs à leurs ouvriers ou des grands propriétaires fonciers à des paysans sans terre. L'état est extrêmement faible ou la corruption est très répandue Les dictatures populistes : on parle de Césarisme ou de Bonapartisme. Bonapartiste est le qualificatif qu'on utilise pour désigner les deux empires des Napoléon. Par quoi sont-ils caractérisés ? [...]

[...] On a donc d'abord eu à la tête de l'état des littéraires puis des énarques. Ici, le pouvoir exécutif est beaucoup plus puissant que peut l'être le parlement car il dispose de toute l'administration étatique et de ces experts. L'exécutif légifère directement ou indirectement des lois, l'essentiel des lois est issu de projets de loi à peine amendés par le parlement, même quand le gouvernement dispose d'une majorité confortable il peut disposer de l'article 49-3 (passage en force). Le régime présidentiel C'est un régime qui applique une stricte séparation des pouvoirs, on a une totale autonomie de l'exécutif et du législatif à la différence du régime parlementaire. [...]

[...] On ne sait jamais à qui on a affaire. Le seul secours possible c'est de se fier au chef ce qui explique qu'on suit ses discours aveuglément Le système policier et concentrationnaire : il y a un flou des réglementations, le système désigne des ennemis objectifs, le climat de terreur est permanent, cela constitue le levier de l'emprise totalitaire sur les esprits. De la base jusqu'au sommet personne n'est à l'abri d'une arrestation, d'une purge, etc. Chacun est potentiellement suspect tout le monde se méfie de tout le monde. [...]

[...] L'autre méthode consiste à contrôler étroitement la vie politique en l'encadrant soit en instaurant un parti unique. Dans d'autres cas on peut même instaurer un pluripartisme de façade, il n'y a pas plusieurs partis, il y en a plusieurs contrôlés directement ou indirectement par le courant dominant. Il y a des élections cependant, soit elles ne concernent pas le chef suprême (monarchie) soit les élections ne sont en fait que des plébiscites qui aboutissent à des scores énormes. En dehors de tout trucage une bonne partie de la population vote pour le même homme par tradition. [...]

[...] Il y a aussi une mobilisation des valeurs patriotiques. Le chef s'appuie sur le soutien de l'armée. La nation cherche à obtenir un large consensus populaire, le chef s'adresse directement à la population pour lui demander son soutien. Napoléon procédait souvent par des plébiscites. On a donc affaire à un encadrement populaire qui permet d'entreprendre de grandes réformes politiques ou économiques. Ces régimes s'appuient sur une domination charismatique, sur le prestige du chef. On retrouve ce système dans d'autres pays que la France par exemple au XXe siècle : l'Egypte de Nasser qui réalise de grandes réformes ou la Turquie d'Attaturk qui va y imposer la laïcité Les bureaucraties autoritaires : Ce sont souvent des régimes à parti unique véritablement hypertrophié puisque non seulement ce parti monopolise la vie politique mais cherche à contrôler l'ensemble de l'activité sociale. [...]