La monarchie parlementaire britannique est communément reconnue comme un modèle de démocratie qui influença beaucoup d'autres régimes, notamment ceux des pays ayant été sous domination anglaise, lors de l'époque coloniale. Et pour cause, le régime parlementaire du Royaume-Uni est le premier et le plus vieux de tous les régimes du type, puisque celui-ci fut établi au XVIIIe siècle puis se démocratisa progressivement au cours du XIXe. Force est pourtant de constater, au regard par exemple de la période des années soixante-dix, que ce système, bien que depuis longtemps établi et reconnu comme efficace, n'est pas à l'abri de dysfonctionnements et peut être parfois, du moins sur certains points, remis en question et sujet à l'instabilité.
[...] Cependant, à titre provisoire d'entre eux (choisis par leurs collègues et les groupes de la chambre des Lords) sont maintenus dans leurs fonctions. -Les Pairs à vie (Life Peers) : 617 -Les Lords Spirituels (Archevêques et Evêques) : 25 Une session unique annuelle est ouverte solennellement début novembre par un discours de la reine qui, seule, peut convoquer la nouvelle session et clore la précédente. En moyenne la Chambre des Lords, siège 35 semaines par an, soit environ 140 jours. [...]
[...] -L'opinion publique a une importance particulière puisque c'est elle qui l'a mis en place. -L' opposition toujours susceptible de prendre la relève d'un Gouvernement qui a échoué forme derrière son leader un contre- Gouvernement appelé Shadow Cabinet : Cabinet Fantôme. -Enfin, même si les pouvoirs du Premier Ministre sont grands, ils sont aussi largement répartis entre les divers membres de l'équipe constituant le Cabinet. Le Cabinet pour sa part est une formation importante, l'organe central du Gouvernement britannique, comprenant les principaux membres du Gouvernement. [...]
[...] Et pour cause, le régime parlementaire du Royaume-Uni est le premier et le plus vieux de tous les régimes du type, puisque celui-ci fut établi au XVIIIe siècle puis se démocratisa progressivement au cours du XIXe. Force est pourtant de constater, au regard par exemple de la période des années soixante-dix, que ce système, bien que depuis longtemps établi et reconnu comme efficace, n'est pas à l'abri de disfonctionnements et peut être parfois, du moins sur certains points, remis en question et sujet à l'instabilité. [...]
[...] L'objectif ici n'est donc pas de faire connaître ses idées mais bien de peser réellement dans la lutte pour le pouvoir. C'est ainsi que le mode de scrutin a permis l'élimination progressive du parti libéral (pourtant très influent au XIXe siècle et maintenant troisième du pays) au profit du parti travailliste, dont est issu Tony Blair. Cependant, malgré son extrême simplicité, ce mode de scrutin peut poser quelques problèmes de représentativité dans la mesure où un candidat peut être élu avec la majorité relative des voix, tout en ayant plus de la moitié des électeurs contre lui. [...]
[...] La réforme de la Chambre des Lords La preuve que le régime parlementaire du Royaume-Uni n'est pas à l'abri d'une évolution voire d'une révolution réside en l'actuelle réforme de la Chambre des Lords, due à la volonté de changement profond des différents gouvernements travaillistes. Celle-ci, qui se compose de deux étapes, vise à restreindre progressivement le pouvoir des Lords, la Chambre Haute ayant déjà fait l'objet de plusieurs réformes destinées à réduire considérablement son pouvoir face à la Chambre des Communes. L'argument majeur à l'origine de cette réforme profonde est celui de la non-représentativité de l'actuelle Chambre. Ainsi tandis que seul des représentants sont d'origine ouvrière, près de 60% sont des grands propriétaires ou des chefs d'entreprise. [...]
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