Ainsi, on voit à travers la définition des deux termes qu'ils sont liés dans leur rapport au collectif : il s'agit en effet d'une gestion au sens large, ayant, dans les deux cas, pour base l'individu, et pour fin ultime le bien commun et la réalisation de la liberté humaine. D'où les enjeux fondamentaux qui se cachent derrière ces deux notions puisqu'elles se rapportent aux fins humaines.
Il apparaît donc fondamental de s'interroger sur la nature des relations qu'entretiennent économie et politique à travers leur évolution: existe-t-il une hiérarchie entre les deux notions ? Laquelle domine, et laquelle se retrouve subordonnée ? Au-delà de cette question de la tutelle, économie et politique ne sont-elles pas des notions intrinsèquement liées ?
A travers les rapports du politique et de l'économique transparaît la question de la liberté. Comment économie et politique doivent-ils s'organiser dans leurs rapports afin de permettre liberté individuelle et le bonheur ?...
[...] L'individu n'obéit à personne. Aussi, dans cette perspective, l'intervention (la régulation) de l'Etat doit-elle être absente dans la sphère économique : il en va de la responsabilité des agents, l'idée étant que tout choix emporte des conséquences pour son auteur La critique (évaluation) de l'Etat providence, ou de l'ingérence du politique dans l'économie : Pour certains, l'Etat providence est synonyme de liberté car il garantit un minimum vital à chacun. Pourtant, on peut légitimement se demander si l'EP ne mène pas à l'irresponsabilité des individus. [...]
[...] Il apparaît donc fondamental de s'interroger sur la nature des relations qu'entretiennent économie et politique à travers leur évolution: existe-t- il une hiérarchie entre les deux notions ? Laquelle domine, et laquelle se retrouve subordonnée ? Au-delà de cette question de la tutelle, économie et politique ne sont-elles pas des notions intrinsèquement liées ? A travers les rapports du politique et de l'économique transparaît la question de la liberté. Comment économie et politique doivent-ils s'organiser dans leurs rapports afin de permettre liberté individuelle et le bonheur ? [...]
[...] Politique et économie doivent se réconcilier dans un même projet éthique. En effet, si la dimension éthique semble davantage être prise en compte dans la sphère politique, il apparaît plus urgent de la réintroduire dans l'économie, notamment avec la mondialisation qui pose la nécessité impérieuse d'introduire plus d'éthique dans les rapports entre Etats. La question éthique expulsée de la science économique depuis deux siècles par la grande porte y fait peu à peu retour par des petites fenêtres. Exemple : le commerce équitable : souci de donner une chance aux petits producteurs qui seraient écrasés par une concurrence sauvage. [...]
[...] La primauté de l'économique sur le politique et la morale désigne ce qu'on appelle l'économisme Exemple : le modèle américain. USA : réussite du système économique libéré de la politique et donc du désengagement de l'Etat (déréglementation, veille à la libre concurrence à travers les lois anti-trust). Le libéralisme économique défend l'idée d'une autorégulation naturelle de la société, laquelle s'organise, en son ordre autonome, d'autant plus heureusement et efficacement que l'Etat s'en mêle moins, thèse majeure qu'illustre la célèbre métaphore d'Adam Smith de la main invisible L'Etat minimal doit donc dans cette optique, simplement veiller au respect de la liberté des marchés et de la propriété : procurer la protection et empêcher la violence Le commerce et les rapports d'échange se présentent comme une solution pour contenir dans les frontières les plus étroites l'action politique. [...]
[...] Annonce de plan : Nous nous interrogerons tout d'abord sur la nature des rapports entre économie et politique, avant d'envisager la question de la liberté comme fin commune du politique et de l'économie. I. L'économie et le politique : de la subordination à la complémentarité Nous nous pencherons tout d'abord sur les rapports de tutelle entre ces 2 notions puis nous verrons que Etat et marché ne s'opposent pas mais au contraire s'interpénètrent. A. Les rapports de tutelle de l'économie et du politique : deux notions opposées ? 1. le primat du politique sur l'économie ou l'économie comme instrument (outil) du politique ? [...]
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