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Les symboles ont une très grande puissance d'identification pour l'individu. Parce qu'ils sont souvent anciens, ils sont associés à des valeurs, à un passé particulier mais en définitive à une culture. Ils sont ainsi signes d'appartenance à une société.
De plus, par le fait qu'ils illustrent des valeurs, au dela de la société, c'est une appartenance à une classe, un groupe social, un parti, un mouvement qu'ils déterminent et renforcent. Ainsi, chaque groupe a ses codes, ses symboles, qui le rendent étranger aux yeux des autres mais sont significatifs pour ses membres.
Ces symboles incarnent des valeurs, mais aussi un passé, entité très utilisée par les politiques. Par exemple, le général De gaulle et le discours de Bayeux : appel à la mémoire de la Libération, du sauveur.
De la, ils sont donc source de légitimité traditionnelle, qui peut etre nécessaire soit à l'homme politique, soit au régime en cours.
En effet, selon Max Weber il y a trois types de légitimité et il en faut 2 pour prendre le pouvoir. Dans leur démarche de conquête du pouvoir, les hommes politiques cherchent donc à en acquérir le plus possible, c'est pourquoi les symboles peuvent etre utiles.
[...] D'autre part, au dela du protocole, les symboles ont une capacité à fonder des classements. Ils ont une valeur de différenciation, de frontière, par exemple entre catégories sociales. De plus, les rites et symbole sprotocoloaires ont un pouvoir très fort d'encadrement du citoyen. Comme cela a été dit dans la première partie, ils apportent un sentiment de massification, empechant l'individu de se démarquer, il se fond dans la masse. Le caractère toujours récurrent des rites ne favorise pas la rébellion contre le système. En cela, les rites et les symboles induisent l'obéissance du citoyen. [...]
[...] A des sentiments Structuration de la vie politique Rythme et perpétuation La vie politique est très importante dans la société, elle en est l'architecte, en effet, elle l'organise et l'ordonne, mais elle la rythme à travers les évènements politques majeurs et récurrents : ainsi, en France, les élections présidentielles ont lieu tous les 5 ans, les législatives, les municipales, qui sont des évènements revenant régulièrement, mais également discours politiques, cérémonies On assiste ici à de véritables rituels, remplis de conventions : par exemple la cérémonie d'investiture, les vœux de nouvelle année du président Ces rituels ont la fonction de ryhtmer la vie politique et de la conventionner. Ainsi, on divise généralement la vie politique en périodes de cinq ans, ce qui correspond à la durée d'un mandat présidentiel. Un autre aspect important de structuration : les symboles et les conventions sont très représentatifs de l'ordre officiel de la société : chacun à sa place, avec son rôle attitré. Aspect solennel renforçant le respect de la hiérarchie. Par exemple, lors de cérémonies politiques, ou grand repas : chacun à sa place. [...]
[...] A quoi servent les rites et les symboles en politique ? A une culture Les symboles ont une très grande puissance d'identification pour l'individu. Parce qu'ils sont souvent anciens, ils sont associés à des valeurs, à un passé particulier mais en définitive à une culture. Ils sont ainsi signes d'appartenance à une société. De plus, par le fait qu'ils illustrent des valeurs, au dela de la société, c'est une appartenance à une classe, un groupe social, un parti, un mouvement qu'ils déterminent et renforcent. [...]
[...] Enfin, cet effet de structuration apporte de la clarté et de la transparence à la vie politique. Les conventions sont très schématiques de la réalité et les grands évènements de la vie politique tellement ritualisés qu'ils sont très simples à comprendre pour le citoyen. Maintien de l'ordre protocolaire Ensuite, tous ces rites sont tellement conventionnés et organisés qu'ils peuvent prendre le nom de protocole ( selon Yves Deloye : ensemble de formules, de règles de présentation à exécuter de façon ritualisée ) en général : tout ce qui codifie les relations officielles. [...]
[...] Un exemple très flagrant et inévitable à citer est la propagande. Elle fait en effet appel à de nombreux symboles (croix gammée pour le nazisme, croix et la faux pour le communisme et l'URSS, ) et à l'embrigadement des populations (manifestations, cérémonies, défilés militaires, etc). Voila ainsi une utilisation extrême de la symbolique dans la légitimation d'un régime, d'un homme au pouvoir. Les symboles et rituels sont aussi un outil de légitimation très puissant. En effet, ils font appel au conformisme social des citoyens et à leur volonté d'identification. [...]
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