Classe politique, pouvoir politique, Ve République, majorité parlementaire, député
De nos jours, la classe politique est moins cultivée, moins impliquée et moins intéressante qu'elle ne l'était il y a quelques décennies encore. En effet, on ne reconnait plus le député du coin qui n'est qu'un laquais de la majorité parlementaire. La stature, la carrure et la personnalité du député se sont effacées au profit d'hommes et de femmes sans intérêt et purement gestionnaires et technocrates sans épaisseur idéologique.
[...] La classe politique d'aujourd'hui n'est qu'un rouage, qu'une courroie de transmission des intérêts privés de marché. Conclusion : Il est intéressant de faire le parallèle entre la dévaluation de la classe politique romaine du temps de l'Empire romain et la dégradation qualitative de celle qui occupe les postes décisionnels aujourd'hui. Les causes ne sont pas les mêmes mais leur nature peut se confondre dans la mesure où elles constituent un intérêt supérieur par rapport à la vertu démocratique qui doit caractérise toute démarche politique honnête. [...]
[...] En quoi peut-on dire que la classe politique d'aujourd'hui reflète un manque d'entrain pour les instances du pouvoir ? Le désintérêt des hommes spécialistes de la politique pour la classe politique et le pouvoir. En quoi peut-on dire que la classe politique d'aujourd'hui reflète un manque d'entrain pour les instances du pouvoir ? Comment le monde politique fait-il face à cette perception dévalorisante qu'ont maintenant les prétendants aux postes décisionnels les plus importants ? SOMMAIRE : Aujourd'hui comme hier : de l'Empire romain à la Ve République. [...]
[...] Cette succession accélérée s'expliquait par des assassinats répétés, la prise de pouvoir d'usurpateurs ou tout simplement le manque de candidats aux postes vacants. Effectivement, qui aimerait se faire tuer 6 mois ou 9 mois après sa prise de fonctions ? Dès lors, le personnel politique et exécutif de l'Empire se retrouve qualitativement amoindri. Il laisse une place prépondérante à la corruption, au manque de réalisme, et à une volonté de réformer qui n'est plus. Les conditions ne sont pas les mêmes aujourd'hui. Toutefois, il y a le même désintérêt et la même baisse qualitative. [...]
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