L'approche dite constructiviste insiste sur le caractère « socialement construit » des relations internationales et des concepts utilisés pour les analyser.
Postulat = les normes peuvent influencer les comportements des acteurs politiques, en limitant leur marge de manoeuvre ou bien, a contrario, en leur facilitant certaines décisions politiques.
L'Union européenne semble particulièrement pertinente pour les constructivistes. Dans très peu d'objets d'étude, les idéaux sont autant invoqués, les identités et les intérêts sont si complexes, changeants et incertains. Il n'est donc pas étonnant que le l'analyse constructiviste s'intéresse à l'intégration européenne. Le constructivisme tel qu'il se présente aujourd'hui dans le domaine de l'intégration européenne, a été surtout développé par ce qu'il est convenu d'appeler, d'après le professeur Andrew Moravcsik, l'école de Copenhague. Cette école intègre des chercheurs et scientifiques de l'environnement académique de Copenhague.
Des auteurs comme Thomas Christiansen, Jeffrey Checkel ou Antje Wiener développent leurs thèses dans Journal of European Public Policy.
L'intégration européenne est vue par les constructivistes comme un processus qui suppose confiance, partage de règles communes et élaboration d'un projet commun. Cependant, l'analyse de l'intégration européenne par les constructivistes n'en est encore qu'à ses débuts.
[...] Le constructivisme tel qu'il se présente aujourd'hui dans le domaine de l'intégration européenne, a été surtout développé par ce qu'il est convenu d'appeler, d'après le professeur Andrew Moravcsik, l'école de Copenhague. Cette école intègre des chercheurs et scientifiques de l'environnement académique de Copenhague. Des auteurs comme Thomas Christiansen, Jeffrey Checkel ou Antje Wiener développent leurs thèses dans Journal of European Public Policy. L'intégration européenne est vue par les constructivistes comme un processus qui suppose confiance, partage de règles communes et élaboration d'un projet commun. [...]
[...] En quoi l'intégration européenne constitue-t-elle un objet d'étude privilégié pour les constructivistes ? En quoi l'intégration européenne constitue-t-elle un objet d'étude privilégié pour les constructivistes ? Jean-Baptiste Buffet L'approche dite constructiviste insiste sur le caractère socialement construit des relations internationales et des concepts utilisés pour les analyser Postulat = les normes peuvent influencer les comportements des acteurs politiques, en limitant leur marge de manœuvre ou bien, a contrario, en leur facilitant certaines décisions politiques. L'Union européenne semble particulièrement pertinente pour les constructivistes. [...]
[...] Cependant, l'analyse de l'intégration européenne par les constructivistes n'en est encore qu'à ses débuts L'intégration européenne comme processus qui suppose confiance, partage de règles communes et élaboration d'un projet commun. Thomas Risse et Antje Wiener définissent l'UE comme un ensemble de principes, de valeurs, de règles et de procédures, qui might have socialising effects on actors exposed to these norms. Socialisation that means the process by which actors internalise the norms which then influence how they see themselves and what they perceive as their interests”; Thomas Risse, Antje Wiener, “Something rotten in the social construction of social constructivism: a comment on comments”, journal of European public policy, pp 77582, p778 L'impact de l'intersubjectivité et du contexte social Nécessité de contextualiser Les pratiques, le discours, les valeurs, ne peuvent être compris qu'en rappelant qu'ils sont le produit d'actions humaines situés dans des contextes particuliers à la fois historiques, politiques, géographiques, etc. [...]
[...] - le discours est produit dans un cadre institutionnel particulier - Un exemple d'analyse de discours est réalisée par Barbara Delcourt, sa recherche porte sur la reconnaissance conditionnelle des républiques yougoslaves par la CE et ses Etats-membres comme test de politique étrangère européenne Elle nous montre ainsi que l'incohérence du discours européen concernant la crise yougoslave est en quelque sorte le reflet des débats internes à la Communauté européenne et de l'incapacité manifeste de ses Etats membres de proposer un projet politique cohérent qui ait l'assentiment de tous. Les constructivistes s'attaquent aux différentes théories des relations internationales et à leurs fondements, comme la notion de souveraineté ou la distinction traditionnelle entre sphères interne et internationale. Les études européennes fournissent un terrain d'expérimentation qui se prête particulièrement bien à cet exercice : nombre d'entre elles ont en effet souligné les faiblesses des approches classiques (intergouvernementales) et montré l'importance des normes, des représentations dans le processus de la construction européenne. [...]
[...] They are ubiquitous and necessary and in this sense there is little point in debating wether ideas matter” (vues comme des données initiales) - Il souligne la contribution très modeste des constructivistes à la théorie de l'intégration européenne. Il reproche aux constructivistes de ne pas tester de façon scientifique leurs propositions. Il ne comprend pas le refus des constructivistes de prendre en compte les théories déjà existantes qui prenaient en compte les idées mais ne les présentaient pas comme centrales. Le Constructivisme est l'une des théories les plus récentes parmi les théories de l'intégration européenne. Le tournant constructiviste (Checkel 1998) donne à l'intégration européenne de nouvelles explications. [...]
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