Le 29 mai 2005, les Français ont rejeté à 54,67% le référendum pour la constitution européenne. Ce refus catégorique remet en question le rôle moteur de la France dans la construction européenne ainsi que les orientations et évolutions inscrites dans ce projet. Plus grave, cette opposition au gouvernement marque un immobilisme profond face aux réformes économiques et sociales que tentent de mettre en place nos hommes politiques.
La principale raison de ce vote serait due au fait que la constitution européenne avait une approche trop libérale de l'économie. Les Français ne seraient-ils pas réticents à toutes formes de libéralisme, aussi bien politique qu'économique ? Le libéralisme tant décrié aujourd'hui pourra-t-il s'imposer sous une forme ou une autre par l'intermédiaire des générations futures ?
Après avoir rappelé les caractéristiques des théories libérales et les partis politiques qui les défendent, nous verrons les causes de l'opposition des Français au libéralisme aussi bien dans les années passées que présentes. Nous aborderons aussi les perspectives d'avenir pour cette pensée politico-économique, pour savoir si les idées des jeunes générations sont ou seront plus libérales que celles de leurs aînés.
[...] Son slogan la France tranquille symbolise ce navire calme qui ne doit jamais changer de cap. Les Français craignent un changement qui pourrait apporter la précarité de l'emploi. Que ce soit avec les délocalisations, l'extension de l'Europe avec l'entrée des 10 nouveaux pays, l'euro ou encore le développement de l'exportation pour les entreprises, tous ces changements sont sources de polémiques et de craintes, souvent incarnées par les mouvements extrémistes. Il y a d'ailleurs une certaine schizophrénie politique ces dernières années, avec d'un côté la montée des extrêmes, et de l'autre une volonté de limiter les actions d'un parti au pouvoir en imposant au président la cohabitation. [...]
[...] La réticence en devient féroce et les réformes, qui remettent en cause le modèle, sont excommuniées. Plus récemment, mais toujours historique, l'apparition du droit de grève en 1864 à elle aussi conditionnée les us français. La naissance d'une véritable culture du syndicalisme et de la grève fait de la France un pays où les acquis sociaux sont les plus importants au monde. L'ancienneté de ces acquis, déterminés par toute une volonté du peuple, fait de ces avantages de véritables trophées nationaux qu'il serait impensable de remettre en cause. [...]
[...] L'État, par le biais de la police, de la justice et de la défense nationale, se doit de rester dans son rôle, c'est- à-dire de faire appliquer les droits régaliens. Le libéralisme classique ne se prononce donc pas sur la forme institutionnelle de l'État, mais seulement sur l'étendue de ses pouvoirs. Il préfère néanmoins les dispositions qui permettent de limiter ses domaines d'actions comme la démocratie et la séparation des pouvoirs. Le libéralisme économique Le libéralisme économique est essentiellement l'application de la philosophie libérale aux actes économiques. [...]
[...] Ce parti regroupe les libéraux issus de l'ancien Parti Républicain. DL est dissous en septembre 2002 sous la présidence d'Alain Madelin et le dernier parti libéral intègre le rassemblement de droite nommé Union pour un mouvement populaire (UMP). Jusqu'alors, DL défendait des idées libérales et plaidait pour un désengagement progressif de l'État dans de nombreux secteurs de l'économie et du secteur social. Ses positions étaient réellement libérales sur le plan économique, mais elles sont plus conservatrices dans les domaines sociopolitiques. [...]
[...] En quoi la France s'oppose-t-elle au libéralisme ? Le 29 mai 2005, les Français ont rejeté à 54,67% le référendum pour la constitution européenne. Ce refus catégorique remet en question le rôle moteur de la France dans la construction européenne ainsi que les orientations et évolutions inscrites dans ce projet. Plus grave, cette opposition au gouvernement marque un immobilisme profond face aux réformes économiques et sociales que tentent de mettre en place nos hommes politiques. La principale raison de ce vote serait due au fait que la constitution européenne avait une approche trop libérale de l'économie. [...]
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