Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalergi n
[...] Staline arrive au pouvoir en 1922 et il est bien décider à construire un Etat totalitaire. L'idée est que, divisée, les États européens tomberont sous le joug russe si celui ci le souhaite. Coudenhove-Kalergie souligne que, forte, l'Europe pourra résister à de possibles invasions venant de l'Est. Et cette Europe, il l'appelle les États-Unis d'Europe Selon lui, l'histoire est condamné à se répéter si les États voisins ne font pas un effort pour tenter de coopérer. Il prend l'exemple de l'Italie et de la Yougoslavie, deux pays qui se sont rendus comptes que compte tenu de leur proximité géographique et des rivalités entre eux, il valait mieux se réconcilier plutôt que de faire la guerre. [...]
[...] Si la France, dont il rappelle qu'elle a déjà donné au continent la liberté, prend l'initiative européenne, elle agira pour que l'Europe devienne le centre du monde, et elle-même le centre de l'Europe En quoi l'année 1924 est-elle propice à un rapprochement des États européens et quel en serait l'intérêt de la France et de l'Europe ? Pour répondre à ce problème, nous tenterons d'expliquer pourquoi l'année 1924 favorise un possible rapprochemenent entre les États européens et comment est définit le projet de Kalergi. Enfin, vous verrons sur quels arguments Kalergi se repose pour convaincre la France de la nécessité du projet paneuropéen. [...]
[...] Coudenhove-Kalergi a bien compris que les plaies de la guerre ne se sont pas refermés. Il sait bien que la France a beaucoup de mal à se réconcilier avec le pays contre qui elle s'est battue à deux reprises en moins de 50 ans. De plus à cette époque, on ne peut pas vraiment parler de sentiment européen puisque ce contient n'a connu que des guerres. C'est pourquoi Coudenhove-Kalergi souligne qu'il est dans l'intérêt de la France de faire la paix avec l'Allemagne. [...]
[...] En second lieu, le mouvement Paneuropéen propose une organisation fédérative de l'Europe selon un modèle confédéral (union d'États qui se soumettent à un pouvoir central tout en conservant leur autonomie),d'où son expression États-Unis d'Europe Enfin, le troisième objectif de Paneurope est le maintien de la paix. Il répète tout au long de son texte que la réconciliation allemande est l'une des conditions de la détente et la pierre angulaire du nouvel ordre européen. De cette petite Europe sont exclues la Grande-Bretagne et l'Irlande, rattachées l'Empire colonial britannique, la Turquie tournée vers l'Asie, et la Russie détachée du reste de l'Europe depuis la révolution communiste. II) Les intérêts pour la France et l'Europe. [...]
[...] Puisqu'il se fait aussi naturaliser Tchèque en 1919 et Français en 1939. À la fin de la Première Guerre mondiale, il se détourne de la philosophie pour commencer à publier des articles sur les conditions et les nécessités d'un nouvel ordre européen. C'est en 1923 qu'il publie son premier manifeste intitulé Paneurope, un projet En France, le mois de mai 1924 est marqué par un succès électoral du cartel des gauches alliance entre radicaux et socialistes. Par conséquent, Edouard Herriot remplace Raymond Poincaré à la présidence du Conseil. [...]
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