Le pouvoir politique, nous l'avons vu, s'est institutionnalisé, c'est-à-dire dissocié de la personne des gouvernants pour se reporter sur une entité qui lui sert de support. Cette entité, c'est ce qu'on dénomme l'Etat ou l'appareil d'Etat. On pourrait en déduire que le pouvoir dans les régimes politiques contemporains est l'exclusivité de ceux qui ont la maîtrise de l'appareil d'Etat. En réalité, les choses sont loin d'être aussi simples. De nos jours, et c'est une tendance qui s'accentue, le pouvoir est le fait de nombreux acteurs
D'abord, il ne faut pas perdre de vue que les gouvernants ne sont que les dépositaires provisoires, les agents d'exercice des compétences qui leur sont confiées par le peuple. Ils ne sont donc pas maîtres absolus des pouvoirs qu'ils ont la capacité d'exercer. Tenant leur légitimité de ceux qui les ont élus, ils leur sont liés et se doivent de leur rendre des comptes, ne serait-ce qu'au terme de leur mandat.
Ensuite, il existe en dehors de l'appareil d'Etat, des acteurs qui détiennent directement ou indirectement une part du pouvoir. Cette tendance à l'éclatement du pouvoir tient à sa nature multiple. On peut parler de pouvoir politique certes, mais aussi de pouvoir économique, moral, de communication… Toutes ces divisions du pouvoir sont en interaction permanente.
[...] Qui détient le pouvoir dans les régimes politiques contemporains ? Introduction Le pouvoir politique, nous l'avons vu, s'est institutionnalisé, c'est- à-dire dissocié de la personne des gouvernants pour se reporter sur une entité qui lui sert de support. Cette entité, c'est ce qu'on dénomme l'Etat ou l'appareil d'Etat. On pourrait en déduire que le pouvoir dans les régimes politiques contemporains est l'exclusivité de ceux qui ont la maîtrise de l'appareil d'Etat. En réalité, les choses sont loin d'être aussi simples. [...]
[...] Ils ne sont pas pour autant exemptés de la respecter. Ils y sont soumis comme tous les citoyens. A plus forte raison, ils se doivent de respecter la constitution, norme juridique suprême qui établit le cadre d'exercice de leur fonction et précise qu'ils ne sont que dépositaires d'un mandat provisoire. Les juges constitutionnels sont tout particulièrement aptes à se prononcer sur la légalité des actes des gouvernants. Ils peuvent parfois acquérir un pouvoir politique dans les pays où la jurisprudence est prépondérante (aux Etats Unis, au Royaume Uni). [...]
[...] Les groupes de consommateurs font également entendre leur voix. Conclusion Le pouvoir n'est pas monolithique, en réalité, on devrait parler des pouvoirs, car il en existe de nature différente. Ceci explique qu'il soit le fait d'acteurs multiples qui interagissent. Il est difficile d'établir la prépondérance de l'un ou de l'autre sur l'ensemble des régimes contemporains. Ce sont précisément les rapports de force qui déterminent l'originalité de chacun des régimes politiques. Bibliographie Droit constitutionnel 2. les démocraties, O. [...]
[...] Le citoyen ne choisit ni le chef du gouvernement, ni la politique puisque l'agrégation majoritaire ne s'opère pas. C'est alors aux partis qui élaborent des alliances post-électorales que revient le pouvoir politique. L'appareil administratif et le personnel politique s'influencent mutuellement dans leur exercice du pouvoir politique et de gestion du pays Les gouvernants politiques ont tendance à accaparer l'appareil d'Etat en procédant à des nominations de fonctionnaires selon leurs opinions politiques selon Olivier Duhamel qui n'hésite pas à parler de patrimonialisation de politisation clientélaire Il dénonce le non - respect de la neutralité de l'Etat et de l'accès aux emplois publics selon les seuls talents et mérites. [...]
[...] Il s'agit : - des syndicats qui, bien que souffrant d'une perte de légitimité, restent influents en tant que représentants des travailleurs (au moins d'un partie des travailleurs) - des associations en tout genre : écologiques, éthiques voire religieuses. - Des mass media dont la montée en puissance a fait évoluer la façon de gouverner et de communiquer des hommes politiques de façon considérable. Cette évolution prouve leur importance, et donc leur pouvoir. D'autres groupes de pression de nature plutôt économiques se sont constitués. On parle de lobbys industriels (du tabac, de la viande de bœuf, des armes ) ou commerciaux (partisans du libre échange ou au contraire du protectionnisme). [...]
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