Le pouvoir politique vise à organiser la société. Il est fondé sur le bien commun et suppose l'existence d'institutions dont le pouvoir s'exerce dans un territoire et sur une population donnés. Dans une démocratie, la souveraineté appartient à l'ensemble des citoyens, qui l'exercent à l'occasion d'élections libres et disputées, intervenant à intervalles réguliers.
Les démocraties occidentales, parmi lesquelles l'Europe de l'Ouest : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, mais aussi les États-Unis, le Canada, etc.) se caractérisent par deux principes majeurs : la protection des individus contre l'arbitraire et l'emprise de l'État – ce qui renvoie à un État soumis au droit et garantissant des droits - et le principe de la souveraineté du peuple – qui assure le libre vote, au suffrage universel, des électeurs et l'établissement d'un régime représentatif.
Le peuple confie donc son pouvoir aux institutions de l'État, lesquelles sont de plus en plus contrebalancées par des acteurs toujours plus divers et influents.
[...] Concernant le pouvoir judiciaire, il semble que ce soit plus un pouvoir de contrôle qu'un réel pouvoir d'action. Néanmoins, l'existence d'une justice indépendante par rapport aux autres pouvoirs est la condition nécessaire de l'État de droit. D'autre part, le rôle de certaines juridictions n'est pas à négliger. On pense notamment aux cours constitutionnelles. Ce contrôle de la constitutionnalité des lois peut mener, comme ça a été le cas aux Etats-Unis à une forme de gouvernement des juges qui annule des lois et s'oppose à la vie politique du moment. [...]
[...] L'un des mérites des médias est de placer l'Etat sous surveillance. Il est de plus en plus difficile pour les détenteurs du pouvoir de se cacher de leurs actions condamnables ou répréhensibles, de cacher les raisons d'une politique Les ONG et les institutions inter supra- nationales imposent leurs vues aux institutions de l'Etat S'il est vrai que parfois les Etats passent outre les règles qui s'imposent à eux dans le cadre d'organisations internationales comme l'ONU –confère l'intervention des Etats-Unis en Irak-, la nouvelle situation géopolitique induit la limitation du pouvoir de l'Etat, au profit d'institutions inter ou supra nationales. [...]
[...] Nous allons désormais voir comment ces institutions sont de plus en plus confrontées à de nouveaux acteurs, de nouvelles opinions, de nouvelles pratiques qui les rendent moins autonomes. II) Des contres pouvoirs, de plus en plus nombreux, influent et pèsent sur les institutions Les groupes de pression cherchent à investir le pouvoir afin de faire triompher des revendications, d'obtenir des avantages de la part du pouvoir. Leurs actions peuvent être plus ou moins brutales : des grèves aux émissions de télévision. [...]
[...] Après avoir évoqué les 3 pouvoirs en 1re partie, il semble important de se pencher sur celui que l'on appelle le quatrième pouvoir Ce concept renvoie à l'idée selon laquelle les médias (c'est-à-dire les moyens de transmettre l'information au public, qui rassemblent un certain nombre de techniques modernes comme la télévision, les journaux, Internet, la radio ) auraient une forte influence sur les affaires publiques et sur les comportements des citoyens. Le pouvoir politique cherche à intervenir dans les médias et les utilise largement. [...]
[...] On lui connaît les fonctions de chef de la diplomatie et des armées. Il est également chargé de la gestion du pays le biais des fonctionnaires-, et de l'interprétation et la mise en œuvre des lois. Il peut être -monocéphale (comme aux Etats-Unis, seulement incarné par le Président) -ou bicéphale, composé de 2 entités (comme en France). De la même manière que pour le pouvoir législatif, les caractéristiques du pouvoir exécutif dépendent du régime, du mode de scrutin, du nombre de partis, etc. [...]
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