Le printemps des peuples, libéralisme, nationalisme, IIe République, Allemagne, libéralisation, politique nationaliste, courant politique, mouvement, France, nouvelle révolution, Louis-Philippe, chute de Metternich, classe sociale, grand statut, monarchie, Trois glorieuses, Angleterre, Etats-unis
En seulement quelques mois, le printemps des peuples a eu raison des régimes les plus solides. Il désigne le mouvement révolutionnaire répandu dans une grande partie de l'Europe en 1848, qui fait suite aux précédentes révolutions nationalistes et libérales contre les décisions du Congrès de Vienne. Le tableau « La République universelle démocratique et sociale - le Pacte » peint en 1848 par Frédéric Sorrieu illustre parfaitement la dimension nationaliste du printemps des peuples. Concernant l'aspect libéral, Carl Schurz, étudiant allemand d'origine modeste, témoigne dans ses Mémoires de 1906-1908 des mouvements libéraux qui ont eu lieu à Vienne et en Prusse, inspirés de la révolte des Français du 22 février 1848, une victoire des Parisiens qui engendra la IIe République. Nous éclaircirons ce sujet en nous demandant quelles sont véritablement les origines du printemps des peuples et comment ce mouvement s'est-il diffusé à travers l'Europe morcelée de 1848.
[...] D'autres pays présents sur l'œuvre de Frédéric Sorrieu se révoltent comme la Hongrie, dont le gouvernement démissionne en septembre, laissant le pouvoir à Kossuth qui précipite le pays dans la guerre d'indépendance. Les Hongrois se révoltent pour la même raison que les Tchèques : ils réclament leur autonomie et l'élection d'un nouveau Parlement. La France sert une fois de plus de modèle aux autres pays, habituée aux révolutions. Mais en plus de servir d'exemple, elle leur apporte son aide précieuse, notamment en Italie, lorsqu'elle aide les Italiens à chasser les Autrichiens en 1859, ce sous Napoléon III. [...]
[...] Il raconte également la révolte des étudiants autrichiens à Vienne contre l'empereur, réclamant la liberté et les droits du citoyen. Cela conduit à la chute de Metternich, le fameux royaliste conservateur et membre du Congrès de Vienne, qui voulait remettre en place la monarchie dans tous les pays d'Europe où elle avait été abolie. Quant à l'Allemagne, Schurz raconte que les rues de la capitale prussienne étaient envahies pour imiter les révoltes voisines, et finit par nous faire part d'une petite anecdote, disant que « son professeur agita le drapeau aux trois couleurs, en prédisant pour la nation allemande libre un grand avenir ». [...]
[...] Quelles sont véritablement les origines du printemps des peuples et comment ce mouvement s'est-il diffusé à travers l'Europe morcelée de 1848 ? En seulement quelques mois, le printemps des peuples a eu raison des régimes les plus solides. Il désigne le mouvement révolutionnaire répandu dans une grande partie de l'Europe en 1848, qui fait suite aux précédentes révolutions nationalistes et libérales contre les décisions du Congrès de Vienne. Le tableau « La République universelle démocratique et sociale - le Pacte » peint en 1848 par Frédéric Sorrieu illustre parfaitement la dimension nationaliste du printemps des peuples. [...]
[...] Schurz démontre aussi que c'est bel et bien la France qui a inspiré ces révoltes, lorsqu'un ami vient lui dire « Les Français ont renversé Louis-Philippe et proclamé la République » et qu'il en déduit « Quelque chose forcément devait arriver ici » (l4). La France est donc un exemple pour les pays de l'Europe durant la période du printemps des peuples, tout comme l'ont été les États-Unis pour la France avec la guerre d'indépendance, qui nous mena à la Révolution française. C'est pourquoi le mouvement est ensuite diffusé à d'autres pays d'Europe. Le mouvement du printemps des peuples porte ce nom en raison des nombreux pays qui se sont révoltés au cours du printemps 1848. [...]
[...] Pour résumer le mouvement grandiose du printemps des peuples, il faudrait d'abord rappeler qu'il se fonde sur le nationalisme et le libéralisme, mais aussi qu'il se doit à l'insurrection française du 22 février 1848, qui a inspiré les autres peuples touchés par le manque de libertés et de droits (Hongrie, Tchéquie), l'oppression de la monarchie (Autriche), et la division des pays en plusieurs petits États (Allemagne, Italie). Nous pourrions nous demander quelles sont les conséquences du mouvement « le printemps des peuples » dans les années qui suivirent toutes les insurrections. [...]
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