Politiques sportives, IVe République, politique publique, Front populaire, modalité coercitive, Victor Dury, eps éducation physique et sportive, plan d'aménagement, défense nationale, Éducation Physique et Sportive et d'Hygiène sociale, JO jeux olympiques, Ministère de l'Éducation nationale, Léo Lagrange, Maurice Herzog, loi Mazeaud, commission départementale
Quand il s'agit de parler de politiques sportives, il faut également prendre en considération les politiques générales et surtout le contexte qui les entoure. Bien évidemment, en histoire plus qu'ailleurs, il s'agit de mettre en relation la mise en place, ou non, de politiques sportives en fonction d'un climat social, économique et politique. Quand on parle de politique sportive, on parle à la fois de politique générale du sport et pas forcément des politiques liées à l'EPS directement. Pour autant, elles ont forcément un lien avec la pratique de l'EPS à l'école dont nous tenterons d'avancer les grandes lignes.
[...] Elles soutiennent le sport local par l'attribution de subvention régulière ou exceptionnelle et mettent à disposition des moyens de transports pour les clubs. Elles s'occupent de l'école municipales des sports, de l'animation sportive durant les vacances et de l'accueil du public sur les équipements. Enfin, elles organisent ou co-organisent les évènements sportifs ayant lieu sur leurs territoires. Les départements gère certains équipements sportifs de grandes envergure comme des complexes sportifs ou des bases de plein air. Ils subventionnent également la réhabilitation des équipements et contrôlent donc leur fonctionnement et leur entretien. [...]
[...] Le gouvernement donne de moins en moins de moyen au ministère qui est encore celui qui s'occupe des politiques sportives en lien avec l'EPS. On trouve un pic de moyen uniquement dans le cas d'organisations de grandes manifestations sportives comme les JO d'Albertville en 1992 ou la Coupe du Monde de Football de 1998. Grâce à la décentralisation, les collectivités prennent la place des pouvoirs publics dans la subvention Un inventaire communal est réalisé par l'INSEE en 1988. Il en vient à la conclusion que toutes les communes ont une palette minimum d'équipements sportifs. [...]
[...] A côté de ça, le budget de l'Education Nationale est multiplié par trois tout au long de la IVème République. Le CAPEPS est crée le 17 mars 1945 et les moniteurs ayant été recruté sous Vichy sont intégrés au corps des enseignants d'EP. Ils interviennent alors surtout dans les associations de sport civil et dans le secondaire. L'ordonnance du 28 aout 1945 pose les bases d'un contrat entre l'Etat et les acteurs du mouvement sportif comprenant des objectifs réciproques entre eux. [...]
[...] Les réalisations sont plus le fait des initiatives privées et des associations, ils sont relativement libres de leurs actions. Dans les années 1950, il est courant de voir le projet de création d'ensemble socio-culturel et sportif dans les communes. Les associations construisent tout de même peu d'infrastructures puisqu'elles ne dépendent que des fonds privés étant donné que les pouvoirs publics accordent très difficilement des subventions. Les trois mots d'ordre de la IVème République liée au sport sont : reconstruire, fortifier et purifier les corps. [...]
[...] Elle est en lien avec le développement des politiques de la ville. On voit la création de programmes comme « J sports » qui mènent à une implantation dans les quartiers de petits équipements ouverts, d'accès libre et gratuit. En trois ans, 1 500 équipements de ce genre furent créer. Enfin, la loi Sport du 6 juillet 2000 vient parafer les travails effectués depuis la loi Avice de 1984. Son travail est, encore une fois, largement dirigé pour le sport professionnel. Elle travaille pour le dopage en lien avec la récente affaire Festina. [...]
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