Olympe de Gouges, femmes, lutte contre l'esclavage, humanisme, luttes, Amélie Nothomb, Annie Leclerc, George Sand, révolution, politiques, Manon Roland, militante, histoire du féminisme, Olivier Blanc, féministe
Officialisée en 1977 par l'organisation des nations unies, la journée des droits de la femme fixée au 8 mars couvre plusieurs événements ayant comme objectif de célébrer les avancées des droits des femmes. Ainsi, en ce mois dédié à la femme, il convient de rappeler le nom de George Sand ou encore Simone Veil qui ont ardemment milité pour faire reconnaître leurs droits, sans oublier celle qui ira jusqu'à la guillotine, Olympe de Gouges. Bien qu'elle n'ait pas été reconnue de son vivant, il est incontestable qu'elle incarne aujourd'hui la figure allégorique du féminisme. Toutefois, son biographe expert, Olivier Blanc, ne la limitera pas à ce statut de « féministe ». En 2013, il écrira d'ailleurs un article intitulé « Olympe de Gouges : une féministe, une humaniste, une femme politique ». Pour comprendre cette citation d'Olivier Blanc, il faut d'abord rappeler que le féminisme préconise l'égalité entre l'homme et la femme et l'extension du rôle de la femme dans la société, quant à l'humanisme, il affirme la valeur, la dignité et l'autonomie des individus et le droit de chaque être humain à la plus grande liberté possible qui soit compatible avec les droits des autres.
[...] Dans la lettre qu'elle lui destine, Olympe de Gouges lui fait la demande d'user de son pouvoir afin de faire reconnaître les droits de la femme. Pour y parvenir, elle use en premier lieu de la flatterie en lui faisant part de son admiration. A nouveau, de Gouges est extrêmement stratégique, puisqu'elle usera des trois registres de la persuasion en commençant par l'ethos qui vise à flatter la personne de la reine, puis en employant le pathos en employant des termes comme « déplorable sort » pour décrire la condition des femmes en espérant susciter de la pitié chez sa lectrice, et finalement, elle tentera de faire appel à sa raison en utilisant le logos, notamment lorsqu'elle lui fait comprendre qu'elle aura à ses pieds la deuxième moitié du peuple. [...]
[...] Quelle fut donc la position d'Olympe de Gouges en tant que femme au 18e siècle et jusqu'où s'étendit son combat ? Certes, ses idées féministes sont grandement mises en valeurs puisqu'elles sont l'objet même du pastiche de la DDFC, mais nous verrons qu'Olympe de Gouges était aussi une humaniste, et que même si son statut de femme ne lui permettait pas, elle était assurément une brillante femme politique. La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne Comme son nom l'indique, la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est un texte fondateur du féminisme dans lequel Olympe de Gouges plaide pour que les femmes soient reconnues comme citoyennes à part entière et bénéficient des mêmes droits que les hommes. [...]
[...] Quelle fut la position d'Olympe de Gouges en tant que femme au 18e siècle et jusqu'où s'étendit son combat ? Introduction Officialisée en 1977 par l'organisation des nations unies, la journée des droits de la femme fixée au 8 mars couvre plusieurs événements ayant comme objectif de célébrer les avancées des droits des femmes. Ainsi, en ce mois dédié à la femme, il convient de rappeler le nom de George Sand ou encore Simone Veil qui ont ardemment milité pour faire reconnaître leurs droits, sans oublier celle qui ira jusqu'à la guillotine, Olympe de Gouges. [...]
[...] Non, de Gouges était une femme politique dans une société patriarcale à l'égal de Manon Roland, bien que cette dernière ne soit pas féministe, et leur passion interdite pour la vie politique leur aura coûté la vie. De plus, de Gouges est réellement une femme politique dans la mesure où elle réclame justement le droit naturel de participer à la vie politique en tant que femme, puisqu'elle estime que l'on doit être jugé éligible à une discipline en raison de ses compétences et non en fonction de son sexe. [...]
[...] La liberté d'opinion est aussi importante pour la jeune militante dans son combat pour avoir droit d'exercer en tant que femme politique, puisqu'elle estime dans l'article 10 que même les femmes devraient pouvoir monter à la tribune pour s'exprimer, sans en être inquiété. Olympe de Gouges est donc bien évidemment une femme politique, puisqu'elle se considère et se visualise tout comme en rédigeant la DDFC, un texte de loi fondamental pour l'histoire du féminisme, dans lequel elle s'exprime comme si les femmes étaient admises à la vie politique sans distinction entre les sexes. [...]
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