La puissance publique face à la société
1 L'approche étatique ou la société produite par l'Etat
2 Le néo-corporatisme
3 L'approche pluraliste ou l'Etat produit par la société
[...] (d'où les conflits sociaux à répétition et le sentiment de toujours se trouver devant le fait accompli lors de la mise en place de politiques publiques) Le corporatisme à la française est fortement sectorisé et il a pour caractéristique d'accroître de manière considérable le rôle de l'élite administrative dans la mise en cohérence des politiques publiques : les ministères ont un pouvoir important malgré la mise en place de structures de négociations. Les liens avec la société créent une distanciation avec la société. Les citoyens ne se reconnaissent plus dans les institutions publiques. On a du mal à se sentit représenté par l'Etat et même les structures intermédiaires, qui sont censées faire le lien, perdent de leur légitimité. [...]
[...] (mise en œuvre du projet) Environnement Pluraliste Elitiste Corporatiste Impulsion Nombre important d'acteurs privés et de groupes de pressions Existence d'une classe dominante (exemple : les promoteurs immobiliers) Elite politique et technocratique Conflit qui amène soit : Délibération une entente générale un échec du projet - Secteur privé + Domination d'un groupe social. Peu de modifications du projet initial Secteur Privé Peu de modifications Puissance publique : Exécution - Puissance publique - : la puissance publique assure la maîtrise des outils de la planification et Puissance publique le respect de l'ordre public. Elle peut favoriser le jeu du privé par des mesures comme les ZFU etc . [...]
[...] Face à ce phénomène on peut remettre en question le principe de la démocratie (structures élues, non élues) En économie, chacun cherche à maximiser ses intérêts en fonction des ressources qu'il peut mobiliser. Aujourd'hui, l'analyse des politiques publiques est largement influencée par ce courant pluraliste. Cette nouvelle approche des politiques publiques a par exemple alimenté une déconstruction de l'Etat en faisant apparaître ce que l'approche Européenne avait tendance à masquer : La multiplication des conflits au sein même de l'Etat. Ces conflits sont l'expression d'intérêts particuliers, corporatistes. [...]
[...] L'Etat va progressivement s'autonomiser par la production de règles et d'organes séparés au dessus de la société. (constitution d'un appareil d'Etat bureaucratique). On compare l'Etat au cerveau humain qui est le seul à pouvoir coordonner l'ensemble des fonctions au niveau du corps Le néo-corporatisme On développe l'idée que l'appareil d'Etat est doté d'organes administratifs et d'une certaine manière, l'Etat est soumis à l'influence de ces organes qui peuvent prendre une certaine indépendance. Le néo-corporatisme décrit l'action de l'Etat comme le produit d'une relation institutionnalisée entre un nombre illimité d'acteurs publics et privés. [...]
[...] L'origine principale des théories liées à l'appareil étatique date du XIXème siècle avec la diffusion progressive de l'Etat Nation. A partir de là, on observe une extension de l'appareil politico-administratif (augmentation du nombre d'institutions, accumulation de compétences) L'interrogation initiale sur les conditions de production de l'Etat est le résultat dialectique avec la société : Il y a une interdépendance entre la société et l'Etat (l'un ne peut exister sans l'autre) La principale conséquence de cette centralité qui est acquise par l'Etat est que les logiques qui sont à l'œuvre dans l'Etat ne peuvent être déduites des logiques sociales. [...]
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