Puissance militaire, source du pouvoir étatique, Staline, Corée du nord, Israël, coopération judiciaire, Charles de Gaulle, richesses matérielles, OMC Organisation Mondiale du Commerce, relations internationales, conquêtes territoriales
Le 13 mai 1935, Staline demande à Pierre LAVAL, Président du Conseil de France : "le Vatican, combien de divisions ?" Le 8 décembre 1991, en pleine décomposition, l'URSS voit une messe célébrée publiquement place Loubianka avec une statue de Notre dame de Fatima tournée face à l'immeuble du KGB. Au demeurant, on pourrait se demander si la puissance militaire est la source principale du pouvoir d'un État.
[...] Rome a ainsi, en plusieurs siècles, étendu sa puissance nécessaire pour la souveraineté de l'État. Capacité militaire : facteur non exclusif d'explication de la puissance d'un État Assurément, le fait d'être à la fois sujet et acteur des relations internationales obligent, tout État, à privilégier des relations pacifiques avec les autres acteurs. Cela ne supprime pas les rapports de force pour défendre les intérêts de l'État, mais cela empêche la force armée d'être l'outil premier des Relations Internationales (RI). Ainsi les différends économiques entre la Chine et les États-Unis se règlent au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce non sur un théâtre militaire. [...]
[...] La puissance d'un État est son pouvoir, sa capacité à exercer son autorité, sa souveraineté. Est significatif ce qui est révélateur, indispensable. À la vérité, la capacité militaire n'est pas significative de la puissance d'un État parce que ce n'est qu'un facteur nécessaire, mais pas suffisant à l'expression de la souveraineté étatique. Certes, la capacité militaire est l'expression d'une certaine puissance de l'État ; cependant, elle ne peut, à elle seule, expliquer cette puissance. Surtout, il existe d'autres facteurs non moins importants significatifs de la puissance d'un État. [...]
[...] L'exemple de la Corée du Nord qui vit depuis plus de 50 ans vit en marge du monde le prouve. Au surplus, le poids culturel d'une nation est aussi un facteur de puissance et d'influence pour un État. L'action de la France pour défendre sa spécificité culturelle, et partant toutes les diversités culturelles, en est le meilleur exemple. À travers la francophonie et la renaissance officielle du concept français d'exception culturelle, ce pays possède deux outils de puissance bien utiles. [...]
[...] En définitive, la capacité militaire n'est donc pas significative de la puissance d'un État parce que ce n'est qu'un facteur nécessaire, mais pas suffisant, à l'expression de la souveraineté étatique. Il est indéniable que la capacité militaire est l'expression d'une certaine puissance de l'État ; cependant, elle ne peut à elle seule expliquer cette puissance. Surtout, il existe de multiples facteurs plus importants comme source de puissance pour un État. Pour autant, aucun État ne doit oublier l'adage romain : "Si vis pacem, para bellum". [...]
[...] La puissance militaire est-elle la source du pouvoir d'un État ? La capacité militaire n'est pas significative de la puissance d'un État parce que ce n'est qu'un facteur nécessaire, mais pas suffisant à l'expression de la souveraineté étatique. Certes, la capacité militaire est l'expression d'une certaine puissance de l'État ; cependant, elle ne peut, à elle seule, expliquer cette puissance. Surtout, il existe d'autres facteurs non moins importants significatifs de la puissance d'un État. Le 13 mai 1935, Staline demande à Pierre LAVAL, Président du Conseil de France : le Vatican, combien de divisions ? [...]
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