Woodrow Wilson a été président des États-Unis d'Amérique de 1913 à 1921. Il était donc au pouvoir à la fin de la Première Guerre mondiale, moment où il a écrit le texte qui est analysé dans ce rapport :
Woodrow Wilson, "Le programme de paix du président Wilson", dans Pierre Renouvin. L'Armistice de Rethondes, Paris: Gallimard, 1968, p.353-359.
Ce texte reflète clairement son idéologie qu'il applique à toute la nation états-unienne et qui explique sa vision de la guerre et de la paix, aussi longuement discutée dans le "Programme de paix du président Wilson" (...)
[...] Et ce programme, le seul possible selon nous, est le suivant (p. 356). Pour n'en faire qu'un bref résumé, il traite entre autres d'une diplomatie franche, de la liberté de navigation sur les eaux hors territoriales, de l'abolition des barrières économiques et de l'amélioration générale de la sécurité intérieure. Il fait aussi mention de certaines mesures à appliquer pour certains pays particuliers en ce qui a trait à leur reconstruction, à la délimitation de leurs frontières et de la sauvegarde de leur nation. [...]
[...] Il a tendance à impliquer toute la communauté humaine dans ses écrits et il est très difficile de trouver, dans le Programme de Paix du Président Wilson des passages où il met l'emphase sur les individus. Certaines solutions sont directement liées à l'importance que l'auteur accorde aux nations. Par exemple, selon lui, la réorganisation des frontières italiennes devrait être faite en fonction desdites nations : Une rectification des frontières italiennes devra être opéré conformément aux données clairement perceptibles du principe des nationalités (p. [...]
[...] L'usage de la force est également légitime si la population y consent. Pour aboutir aux dispositions et aux conventions susdites, nous sommes prêts à combattre, et nous continuerons de combattre jusqu'à ce qu'elles soient réalisées. Mais nous ne le faisons que parce que nous voulons voir le droit triompher, et parce que nous désirons une paix juste et stable, la paix qu'on ne pourra garantir qu'en écartant comme notre programme les écarte les principales choses qui incitent à la guerre. [...]
[...] Il prétend donc que son programme de la paix du monde représente la volonté humaine générale. L'irrationalité de certains dirigeants est, selon l'auteur du texte, la première source de la guerre dans le monde. Ces écrits de 1918 laissent entendre que certains dirigeants agiraient contre la volonté de la masse et plutôt pour les intérêts d'une minorité irrationnelle : Parlent-ils pour la majorité de leurs parlements respectifs, ou au contraire pour la minorité militariste et impérialiste qui jusqu'ici a régné sur toute leur politique [ ] ? [...]
[...] De plus, cette valeur ressort aussi dans sa vision de l'économie et d'administration des eaux internationales, entre autres. La seule liberté qu'il contredit est celle des dirigeants anti-démocratiques qui agissent contre la volonté de leur peuple. Bref, les propositions de Wilson se veulent homogénéisatrices des valeurs états-uniennes dans une proportion mondiale : la liberté, la paix et la sécurité. [...]
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