Lors de notre exposé nous voulions montrer le martyre des femmes afghanes, la négation de la moitié d'un peuple, mais aussi la dictature des talibans. Dans ce dossier on va essayer de comprendre les évènements actuels.
En effet nous sommes peut être actuellement face à la première guerre du XXIe siècle ; suite aux attentats du 11 septembre 2001 et aux frappes américaines les yeux du monde entier se sont tournés vers l'Afghanistan pays où se dissimule vraisemblablement Oussama Ben Laden qui est le principal suspect actuellement. Mais quel est l'avenir de l'Afghanistan ? Ce pays construit entre l'Asie et le Moyen-Orient, sur les divisions de plusieurs mondes, à la frontière entre modernité et ultra conservatisme.
Où le gouvernement Taliban assoit la population depuis 1996, où aucun territoire n'a connu la paix depuis 1979, le fanatisme religieux s'est instauré; si l'on ne peut le justifier, on peut tenter de saisir les raisons de son développement. Pour appréhender la situation présente nous allons tout d'abord étudier les sources historiques et ethniques des problèmes. De la Mésopotamie au XXIe, de la richesse du croissant fertile à l'un des pays les plus pauvres au monde l'Afghanistan est un pays qui tout au long de son histoire a été au centre des enjeux géopolitiques.
Tout au long de son histoire l'Afghanistan fut colonisé et de là les civilisations se sont confrontées, mêlées jusqu'à former une culture à la limite entre l'Orient et l'Occident. Nous pouvons prendre un exemple : En 250 av. J.-C. la civilisation gréco-bouddhique a donné naissance à un art connu sous le nom d'art de Gandhara, dont les bouddhas géants de Bâmyân étaient un des plus beaux exemples. Mais aussi Herat, qui est réputée pour ses anciens palais, mosquées et autres ensembles architecturaux remarquables, ainsi que Kandahar qui aura marqué l'histoire de l'Afghanistan.
[...] Les tensions entre le Pakistan et l'Afghanistan persistent pendant plusieurs années. Des affrontements sporadiques ont lieu entre les forces armées pakistanaises et des membres des tribus pashtounes qui ont créé, avec l'approbation du gouvernement afghan, un mouvement indépendantiste, décidé à établir un État sous le nom de Pashtounistan ou Pakhtunistan. Ce projet n'a pas abouti et l'Afghanistan, mécontent de la signature d'un pacte d'assistance militaire conclu entre les États-Unis et le Pakistan, se rapproche de l'URSS. En 1955, le premier ministre soviétique Boulganine, en visite en Afghanistan, se dit favorable à la création d'un État du Pashtounistan. [...]
[...] En novembre, les forces armées anglo-indiennes envahissent une nouvelle fois l'Afghanistan. La campagne militaire britannique est couronnée de succès et, par le traité de Gand arak (26 mai 1879), le souverain afghan doit accepter le protectorat anglais et abandonner le contrôle de la passe de Khyber, Kaboul étant occupée en octobre 1879. Yakoub Khan, fils de Shir Ali, qui avait pris la succession, est contraint d'abdiquer et, en 1880, Abd Al-Rahman Khan, petit-fils de Dost Mohammad, monte sur le trône. [...]
[...] Des modifications sociales. c. Les résistances internes. - Les groupes islamistes. -Moudjahidine. -RAWA. C. La guerre froide et son rôle dans le conflit Le rôle de la CIA. a. les raisons de l'engagement américain. b. La place de Ben Laden. c. [...]
[...] À partir de 1959, l'Afghanistan connaît une vague de modernisation qui se poursuit sous le règne de Zahêr Chah, qui, en 1963, destitue le prince Mohammad Daoud Kahn. L'abandon du voile, la mixité des universités sont décidés, en 1978 l'école devient obligatoire; et une propagande anti-religieuse intensive a lieu La période communiste. a. Historique de la guerre. Les soviétiques traditionnellement présents en Afghanistan depuis le traité d'amitié et de coopération du 21 février 1921. Les raisons de la décision d'intervenir militairement, prise par Brejnev, alors malade et diminué, demeurent sujettes à différentes interprétations. [...]
[...] Les résistants afghans sont contre ces accords et annoncent la reprise des combats. Après des mois et des années de négociations et de manifestations d'intransigeance, l'URSS a fini par reconnaître que le gouvernement Brejnev avait commis une erreur majeure en envoyant ses troupes en Afghanistan. Malgré cela, les offensives Moudjahidine, les attaques des résistants se succèdent. - Les coups d'état sont nombreux .Mohammed Najibullah, président du gouvernement depuis 1986, est destitué en avril Il y a mise en place d'un gouvernement mené par le général Hâtif . [...]
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