C'est en 1563 que le Royaume de France intervient en Corse, dans le cadre du conflit avec l'Espagne. La péninsule restituée aux Génois, les Corses se révoltent contre l'occupant en nommant Théodore Neuhoff roi de Corse (Théodore Ier). La révolte se poursuivant, Pascal Paoli, homme symbole du nationalisme corse, est élu général de la nation. Celui-ci fait adopter, en 1765, une constitution prévoyant une séparation des pouvoirs.
S'amorce alors une période de francisation de la Corse. Durant cette période, le nationalisme corse n'apparaît pas clairement malgré un sentiment d'envahissement parfois ressenti. C'est après la Première Guerre mondiale et dans les années 1960 que le problème nationaliste réapparaît.
[...] C'est dans un contexte agité que la Corse obtient le statut, en 1970, de circonscription d'action régionale La séparation de la Corse en deux départements tente de résoudre les difficultés économiques et administratives de la Corse tout en s'annonçant comme une réponse aux revendications nationalistes. Cependant, ces deux réformes ne satisfont que les besoins économiques de la Corse et non les revendications nationalistes. Jusqu'en 1982, l'agitation nationaliste est considérée comme un problème d'ordre public et non pas comme un problème politique. Le statut proposé par Gaston Defferre offre à la Corse une marge de manœuvre plus importante en matière politique. [...]
[...] Le domaine du développement culturel concerne notamment l'éducation et l'environnement, l'accent étant porté sur la préservation du patrimoine corse. Le domaine du développement économique comprend l'aménagement du territoire, sa protection et sa mise en valeur. Le schéma d'aménagement doit être approuvé par décret en Conseil d'État. Il existe également un préfet délégué pour la sécurité en Corse et un commissariat au développement économique chargé d'assurer la protection et l'accueil d'entreprises extérieures pour faciliter leur installation et leur développement. Le financement de ces organes est effectué par l'État. Sources : Droit des collectivités périphériques françaises ; J-F. Auby. [...]
[...] Durant cette période, le nationalisme corse n'apparaît pas clairement malgré un sentiment d'envahissement parfois ressenti. C'est après la première guerre mondiale et dans les années 1960 que le problème nationaliste réapparaît L'État français à l'épreuve du nationalisme corse. Comme le prouve le rejet des propositions irrédentistes italiennes au début du XXème siècle, la Corse se sent plus attachée à la France qu'à l'Italie ; cet attachement est d'ailleurs affirmé le 4 décembre 1938 lors du Serment de Bastia devant le monument aux morts de 1914-1918. [...]
[...] Comprendre la Corse ; J-L. Andreani. [...]
[...] Les Génois vont progressivement occuper la Corse avant de s'en emparer définitivement lors de la bataille de Meloria en 1284. C'est en 1563 que le Royaume de France intervient en Corse, dans le cadre du conflit avec l'Espagne. La péninsule restituée aux Génois, les Corses se révoltent contre l'occupant en nommant Théodore Neuhoff roi de Corse (Théodore Ier). La révolte se poursuivant, Pascal Paoli, homme symbole du nationalisme corse, est élu général de la nation. Celui-ci fait adopter, en 1765, une constitution prévoyant une séparation des pouvoirs. [...]
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