Le Printemps arabe

Résumé du document

Le 17 Décembre 2010, un jeune homme s'immole par le feu à Sidi Bouzid en Tunisie, suite à des violences policières dont il avait été victime. Cet évènement a profondément touché la population, et marque le début des protestations contre le régime. Ce mouvement de protestation s'est ensuite répandu dans les autres pays arabes, marquant le début du « Printemps arabe », en référence au Printemps des Peuples qui a pris place en Europe en 1848.
On appelle donc Printemps arabes, la vague de contestation populaire qui a soulevé l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, la Syrie, la Libye, le Yémen, Bahreïn, la Jordanie, le Liban, l'Iran, l'Irak, la Mauritanie, le sultanat d'Oman et l'Arabie Saoudite entre autres. Dans chacun de ces pays, l'intensité et les conséquences des contestations ont été très variables, mais ont en commun une portée politique.

Extraits

[...] Dans chacun de ces pays, l'intensité et les conséquences des contestations ont été très variables, mais ont en commun une portée politique. En effet, la population conteste la dimension souvent autoritaire des régimes, et demande une ouverture démocratique. Les protestations sont en grande partie menées par une population jeune, et relayée par les nouvelles technologies, et principalement les réseaux sociaux. Le dossier documentaire nous propose d'approfondir le sujet en nous présentant différentes sources afin de mieux cerner les enjeux du Printemps Arabe. [...]

[...] Le document 1 évoque également le caractère imprévisible de ces évènements, et explique que l'apathie des masses donne souvent une fausse impression de stabilité Cela est particulièrement pertinent au regard de ces révoltes, puisque les peuples opprimés ont unanimement évoqué leur désir de changement, alors que les requêtes se faisaient discrètes auparavant. Le Printemps Arabe témoigne donc d'une prise de conscience soudaine de la population opprimée et d'une réelle volonté de changement au niveau politique dans les Etats concernés. Cependant, dans beaucoup d'Etat, comme l'Algérie par exemple, l'élément déclencheur des revendications est plus un malaise social qu'un problème politique. [...]

[...] Tout cela vise uniquement à donner une apparence démocratique au pays, sans se soucier de la faible portée des révisions. De même, comme l'explique le document en Algérie le gouvernement a fait la promesse du pluralisme politique, de l'ouverture économique, de la liberté de la presse, tout en continuant à cautionner la corruption, le truquage des élections, et ne mettant en place aucune institution de régulation. Nous remarquons donc que malgré des concessions faites par les gouvernements, le peuple n'accède pas à ces requêtes révolutionnaires, et seule une apparence démocratique essaye d'être donnée à ces régimes par des changements de surface, afin de calmer le peuple. [...]

[...] En effet, par révolution il faut entendre rupture profonde avec la politique de M. Ben Ali, voir même changement radical Il est important de noter du désir de la population est réellement de faire la révolution dans leurs Etats respectifs, et qu'à aucun moment la modération ne fut évoquée. Tous cherchent à reconstruire un nouveau système politique sur de nouvelles bases. De plus, nous pouvons remarquer grâce au document 2 que les contestations ont débuté dès la fin de l'année 2010 et se sont déroulées au début de l'année 2011. [...]

[...] En effet, celui-ci a toujours la possibilité et l'influence nécessaire pour rester un acteur fort de ce régime sans en être le dirigeant officielles. Beaucoup craignent qu'il ne place son fils ou une de ses proches au pouvoir, ce qui anéantirait les tentatives de transition démocratiques faites depuis le début des révoltes. Nous remarquons grâce à l'étude de ce cas que les révoltes et la volonté de changement profond sont incontestables dans le cadre du Printemps Arabe, mais la portée de celles- ci s'avère souvent limitée. Le problème majeur est que, comme le souligne le document les fondements du pouvoir ne basculent pas. [...]