Institutions d'aide à la création, spectacle vivant, France, financements publics, financements privés, projet artistique, sponsoring, mécénat, partenariats, budget de la culture, loi du 31 juillet 2014, DRAC Directions Régionales des Affaires Culturelles
La mise en oeuvre de tout projet artistique suppose d'établir des partenariats avec des structures susceptibles de produire et/ou diffuser l'oeuvre produite, et plus largement de trouver des financements permettant la réalisation de ce projet. Ces financements peuvent être publics ou privés. Ils sont également nécessaires à la phase de création du projet, qui est à l'origine de la concrétisation de l'oeuvre de l'esprit de l'artiste. La question de la fréquentation des lieux de diffusion est centrale dans le spectacle vivant, obligeant ce marché à avancer vers une meilleure compréhension de son public.
La surabondance de spectacles a inéluctablement conduit à une accélération d'une concurrence et à une difficulté quant à l'exploitation des lieux culturels en matière d'élargissement du public. Ainsi, les financements publics et privés sont de plus en plus convoités. Les institutions d'aide à la création sont soumises à apporter leur soutien selon un cahier des charges répondant à des objectifs et missions bien définis. La création artistique s'organise donc selon une logique macro par rapport à des entités sociales, juridiques, financières, culturelles et des déterminismes sociaux, financiers et politiques.
[...] Conclusion Les principales institutions d'aide à la création artistique dans le spectacle vivant, comme il l'a été démontré tout au long de cette recherche, sont décisives pour porter un projet de sa création à sa réalisation. Les ressources propres des porteurs de projet ne suffisant pas à le financer, les créateurs font tout d'abord recours aux subventions publiques. Ensuite, ils recherchent d'autres aides comme celles des organisations paraétatiques et établissent des partenariats multiples. Malgré la loi d'orientation, redéfinissant les objectifs d'une politique culturelle, et d'un système reposant sur l'accès à un système de privilèges français, le dernier quinquennat s'est retrouvé face à de nombreux dysfonctionnements en matière d'encouragement à la création. [...]
[...] Il doit parfois combiner plusieurs ressources ou recourir aux différents types de financements confondus pour pratiquer son art puisque la condition de son statut social, juridique et économique est précaire. L'économie du spectacle vivant repose sur de nombreux acteurs, dont le nombre ne cesse de s'accroître établissements sont répertoriés dans le spectacle vivant ( d'associations en Île-de-France sont culturelles)[8]. Notons que certains lieux culturels ne sont pas encore reconnus en tant que tels, de par l'arrivée de nouvelles pratiques et motivations personnelles. [...]
[...] On peut aussi citer la SACD qui vise à aider financièrement des auteurs dans leur travail d'écriture et de conception, participer à la réalisation de leurs projets, encourager les initiatives des producteurs audacieux, des festivals, des théâtres publics et privés en faveur des jeunes créateurs, contribuer ainsi à révéler des auteurs et des œuvres de notre temps ( . sous la tutelle d'un conseil d'administration dont les membres appartiennent aux diverses professions et disciplines représentées[22]. La SACD a perçu 216M€ de droits en 2014. Elle a affecté 26M€ à l'action artistique et culturelle en 2013 avec un taux de consommation de ceux-ci de 86%. Le FCM, Fonds pour la création musicale, possède quatre programmes d'aide au spectacle vivant, dont un dédié aux festivals. Ils s'inscrivent dans une dynamique de développement de carrière d'artiste, spécifiquement pour la dimension scène/disque. [...]
[...] MARGUERIN, Jean-François, Donner une nouvelle dynamique au soutien des arts de la scène en France, Le blog de Marguerin Jean-François, Mediapart, Mars p. http://beaumarchais.asso.fr/ MARGUERIN, Jean-François, Donner une nouvelle dynamique au soutien des arts de la scène en France, Le blog de Marguerin Jean-François, Mediapart, Mars p. cf. Le Festival d'Avignon en chiffres. Le Festival d'Avignon était, sous Vilar, une régie municipale directe. La prise en charge par les pouvoirs publics de la sécurité sociale et le maintien d'un système de taxation important n'a pas permis de développer le don en France, à l'inverse des États-Unis. [...]
[...] Le Festival réussit l'alliance originale d'un public populaire avec la création internationale. Les directeurs du Festival d'Avignon sont nommés par le conseil d'administration, avec l'accord conjoint et formel du maire d'Avignon et du ministre de la Culture et de la Communication. Depuis Jean Vilar, le directeur bénéficie de la plus totale liberté dans le choix du programme. Toutes les tutelles publiques ont toujours respecté cette indépendance d'action, quelles qu'aient été les situations politiques. De l'édition 2004 à celle de 2013, Hortense Archambault et Vincent Baudriller dirigent ensemble le Festival. [...]
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