président de la République, institutions, Ve République, Charles De Gaulle, Constitution, premier ministre, Parlement, législateur, pouvoir législatif, pouvoirs présidentiels, Guerre d'Algérie, suffrage universel direct, prérogatives, pouvoir exécutif, Président du Sénat, Jacques Chirac, cohabitation, Lionel Jospin, conseil constitutionnel, Conseil d'État
Selon Nicolas Sarkozy, "le Président de la République est le pivot autour duquel s'articulent les institutions françaises, assurant la stabilité et la cohésion de notre système politique". Pourtant, cette idée n'a pas toujours fait écho notamment durant les Républiques des partis, puisque pour Charles de Gaulle le Président de la République était seulement là pour inaugurer les chrysanthèmes. Néanmoins on voit maintenant en France le Président comme la personne dont la disparition compromettrait la structure et le fonctionnement des institutions. En effet, le Président de la République a un rôle majeur concernant l'équilibre des organes mis en place par l'État pour trancher les litiges nés de l'application des règles juridiques.
[...] Toutefois, dans certains cas, le Président de la République est toujours restreint par le contre pouvoir et le gouvernement. Le Président : un simple exécuteur contraint par le gouvernement et le contre pouvoir à de banales prérogatives notariales La Constitution de 1958 a renforcé les pouvoirs du Président mais elle a également prévu des limitations aux prérogatives qu'elle lui accorde. En effet, ses pouvoirs peuvent être limités par le contre pouvoir c'est à dire le pouvoir législatif, mais le Président de la République dépend également du gouvernement. [...]
[...] Le Président : un législateur avec des prérogatives majeures accordées par la Constitution La Constitution de 1958 a transformé le Président de la République en un organe inutile comme le qualifiait le General de Gaulle en un véritable législateur avec des prérogatives majeures. En effet, cette dernière a consolidé les pouvoirs du Président de la République ce qui a d'ailleurs engendré de nombreuses transformations des institutions françaises. A. La consolidation des pouvoirs présidentiels par la Constitution de 1958 La Constitution de 1958 a profondément modifié l'équilibre des pouvoirs en France en renforçant ceux du Président de la République. [...]
[...] Ces missions confèrent au Président un rôle de premier plan dans la vie politique et institutionnelle du pays. Lors des crises politiques telles que celle de mai 1958 en Algérie, où l'instabilité politique menaçait la République, le recours au général de Gaulle en tant que Président de la République a permis de restaurer l'équilibre des institutions et de mettre en place une nouvelle Constitution. En outre, l'article 16 de la Constitution confère des pouvoirs exceptionnels au Président de la République en cas de crise majeure menaçant la continuité de l'État. [...]
[...] Cela lui permet également de renforcer son autorité et son influence dans les relations entre les pouvoirs. Ainsi, le Président peut adresser des messages au Parlement pour clarifier sa position sur des questions constitutionnelles controversées, ce qui peut orienter l'interprétation des textes par les institutions judiciaires et législatives. Enfin, avant la réforme de 1962, le Président de la République était élu par un collège électoral restreint. Grâce à cette réforme, le Président est désormais élu au suffrage universel direct. Cela à alors pour effet de renforcer son indépendance vis-à-vis du Parlement. [...]
[...] Cette dépendance se manifeste à travers divers mécanismes institutionnels et juridiques, notamment l'irresponsabilité politique et pénale du Président, le contreseing du Premier ministre et le respect des décisions du Conseil constitutionnel et des traités internationaux. Tout d'abord, conformément à l'article 68 de la Constitution, le Président de la République ne peut être poursuivi pour des actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions, dans le cadre d'une procédure de destitution pour manquement grave à ses devoirs. Cette disposition garantit une certaine immunité politique au Président, le rendant moins vulnérable aux pressions politiques. [...]
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